Glacier Rob roy
Aujourd’hui, debout très tôt, 6h30 ça pique ! Départ pour le glacier Rob Roy. Pour y acceder, nous devons emprunter pendant une heure une route en cailloux bosselée et traverser des petites rivieres. À l’arrivée, deux petites heures de marche avec un dénivelé raisonnable. Nous traversons encore et toujours cette forêt dense et humide pour arriver au pied du glacier dans une très belle vallée du même nom. Nous nous posons quelques instants puis nous faisons la marche retour au parking, la go pro que Bertrand avait oublié de retirer sur le pare brise est encore là ouf !
Nous reprenons la route pour monter bien au nord de l’île, plus de 5 heures de route où nous longeons pendant un temps la mer Tasman. Un nouveau paysage s’ouvre à nous avec des grandes plages et des arbres dont le sommet et comme tiré par les cheveux vers les terres laissant imaginer la puissance des rafales de vent que doit subir la côte.
Puis nous retournons dans les terres, entre les montagnes où nous croisons plusieurs glaciers mais que nous ne verrons pas puisqu’il fait nuit vers 18h30. Fatigués par cette route, nous nous arrêtons dans un motel sans charme de bord de route qui propose des emplacements pour les vans afin d’y passer la nuit.
Nelson
Nous poursuivons notre route vers le nord et avalons les kilomètres de routes sinueuses dans les montagnes et arrivons en début d’après midi à Nelson, ville balnéaire du nord de l’île du sud (sachant que le nord du pays correspondant au sud dans notre hémisphère et donc que l’île du nord est en quelque sorte plus au sud que l’île du sud – CQFD ????).
Nelson est une petite ville dans une multitude de colline et faisant face à la mer.
Après avoir pris connaissance des camps gratuits se trouvant en fait sur des parkings de supermarché, nous fuyons le centre ville pour nous installer sur un camps à côté de la plage où nous nous y rendimes pour profiter du couché de soleil et d’une balade jusqu’à la tombée de la nuit. Étant dans une baie, nous avions derrière nous des montagnes puis face à nous la plage, la mer et encore les montagnes, le tout avec plusieurs teintes de bleues et de oranges, très joli moment.
Nous improvisons un barbecue pour finir la journée et apprenons, grâce au travail de nana, maman, keke et tata, que le chat est en pleine forme, il a juste décidé de s’installer dans un meilleur établissement que le nôtre, ou du moins dans une maison où quelqu’un est la en permanence pour s’occuper de ce pa-chat !
Au revoir Ile du sud et bonjour wellington
Nous sommes réveillés tres tôt ce matin par le balet des avions survolant le camping et plus particulièrement notre emplacement. Il faut dire que l’aeroport est juste derrière et que les avions passent à quelques mètres d’altitude au dessus de notre tête. Pour ma part et ayant un attrait important pour ces grosses machines, je dois avouer que j’ai presque trouvé ça agréable !
Nous partons directions picton où nous devons prendre le ferry pour le nord. Nous prenons une très belle petite route pendant deux heure longeant l’estuaire et révélant régulièrement de beau panorama.
Contrairement à ce qu’on imaginait, picton est une toute petite ville dont l’activité principale semble/est les départs des ferries. Pour autant cette petite ville enclavée dans la montagne possède un petit port de plaisance ne la laissant pas dépourvue de charme.
Nous prenons le bateau pour 3 heures de traversée. Le départ de picton est tout simplement une veritable balade en bateau tant les paysages sont jolis. Nous traversons un très joli fiord avec plusieurs petites îles et des eaux colorées de différentes teintes.
Nous passons la soirée à se promener dans Wellington, ville aux grandes avenues et grands bâtiments à l’Américaine. Nous allons boire un verre dans un de ces bars joliments décorés puis allons manger un hamburger (la nouvelle Zélande est très pauvre culinairement parlant) dans un food-truck aménagé un peu underground. Nous continuons à nous promener le long de la mer mais le fort vent nous invite à regagner notre van pour y passer la nuit dans un grand parking coincé entre la mer et le centre ville.
En route vers le mordor
La nuit a été très venteuse au point d’en faire balancer régulièrement le van ! Wendy Wellington n’a pas volée son surnom !
En quittant la capitale, nous nous arrêtons dans un garage pour faire réparer le chauffage qui ne marche pas depuis le premier jour ! En 20 minutes, s’est reglé et repartons sur la route.
À la sortie d’un virage, nous tombons nez à nez avec l’un des plus grands volcans de la région, le mont Ruapehu, dont le sommet est enneigé et qui domine littéralement la vallée. Sans le savoir, c’est le seul sommet que nous réussirons à contempler. En effet, peu de temps après notre arrivée, le ciel se voilat de nuage menaçant nous plongeons dans l’univers du Mordor ! Il semblerait que la randonnée de demain de 20 km pour passer au pied du volcan tangariro (le foyer de Soron pour les inconditionnels d’un certain seigneur possédant un anneau !) soit compromise.
Nous passons la nuit seuls au monde, au bord d’une route caillouteuse et complètement perdue dans la nature, autant vous dire que la nuit fut particulièrement calme.
La tentative du mordor
Allant à l’encontre de l’avis du centre d’information, nous décidons ce matin, si ce n’est monter jusqu’au mont tangariro, de faire une partie de la randonnée jusqu’au lac malgres le temps brumeux et l’absence de visibilité.
Nous entamons donc la randonnée qui commence, comme très souvent, par une promenade avec une grande ascension dans la forêt dense et presque tropicale et avec cette fois ci une très jolie rivière dans les bois. Nous arrivons ensuite sur les paysages plus pelé dont nous avons l’habitude, mais plus nos montons, plus le temps se dégrade… Nous sommes en réalité dans les nuages avec des vents froids de plus en plus fort. Si l’odeur peu agréable du souffre synonyme de l’approche du volcan nous encourage à persévérer dans l’atteinte de notre but, les tetes peu rejouits des randonneurs ayant passe la nuit en haut que nous croisons dans leur descente et l’humidité de plus en plus importante, nous font douter de la réussite de notre dessein. Finalement, après 8 km de marche et 900 mètres d’ascension nous déclarons forfait, la visibilité devenant nul et l’humidité transperçant petit à petit nos vêtements!
Au retour au parking, nous croisons des bretons qui sont partis plus tôt que nous, qui ont été plus loin que nous mais qui n’ont rien vu de plus que nous… Bref, le centre d’information avait raison, il ne fallait pas faire cette randonnée aujourd’hui.
Dans l’après midi, nous reprenons la route pour le nord et arrivons dans la région de Waikato. Malgré le temps toujours aussi maussade, nous sommes surpris par le paysage que nous découvrons, peut être l’un de mes préfèré (Lolo) depuis que nous sommes en Nouvelle-Zélande.
Nous nous fofillons sur une route sinueuse entre une multitude de bosses, de petites et grosses collines, de mini vallée, voire de mini vallée dans la vallée. Le décors est complètement vert, nous sommes à la campagne mais également en montagne et à la foret en même temps ! Les moutons se comptent par centaines, par milliers comme autant de petites tâches blanches parsemant les buttes vertes qui nous entourent. Nous nous trouvons dans une ferme à ciel ouvert dont les pâturages seraient composés de montagnes delicatement arrondies et donc le mauvais temps n’arriverait pas à gâcher sa beauté !
Nous passerons la nuit dans un camps originalement décoré (tableaux peints par les visiteurs, camions transformés en chambres, cuisines et salons bloqués dans les années 70…)
Glowworm and hobbiton
Ce matin nous nous réveillons dans notre drôle de camps où nous y trouvons un énorme buffle, des cochons, des oies… Et une multitude de décorations kitchs un peu partout dans le très grand jardin/ferme ! Nous y restons une très bonne partie de la matinée afin de profiter du soleil entre deux averses et rester un peu tranquille. Pour ma part, je devore « la vérité sur l’affaire Harry quebert », un livre que je conseille à mon tour avant même d’avoir lu la fin.
En fin de mâtinée, nous allons à la glowworm cave, cette fameuse grotte où plusieurs centaines ou milliers de vers luisant forment une voûte céleste au dessus de nos têtes. Pour pouvoir profiter du spectacle, nous montons dans une barque dans le noir et arrivons rapidement à l’endroit tant attendu où effectivement la grotte s’illumine de milles feux telle une voie lactée verte dans l’obscurité des tréfonds. Nous avons beaucoup aimé ce spectacle mais cela se résume à une quinzaine de mètres au sein de la grotte et « l’attraction » est un peu sur-vendue sans compter le prix d’entrée (50$ soit 31€) un poil abusé mais un peu comme tout en NZ où la moindre activité est coûteuse !
Nous filons ensuite à hobbiton, toujours dans les paysages bosselés dont je parlais hier et qu’on affectionne particulierement. En arrivant, nous sommes déjà impressionnés par le paysage de carte postale qui s’ouvre à nous avec l’impression d’être dans un faux décors, un dessin animée tant les couleurs sont vives et le panorama inhabituel.
Nous allons ensuite en bus dans la contée pour voir les décors de Peter Jackson. Là encore, nous ne sommes pas déçu par les décors naturels et cinématographiques que nous découvrons. Les photos décrirons mieux que des mots :
Juste une précision, l’entrée est de 79$ (soit 50€) pour deux heures de balade en groupe et une bière dans la taverne, encore une fois c’est pas très bon marché. C’est toutefois très content par notre belle journée que nous nous installons au près d’un lac, pour ne pas changer, afin d’y passer la nuit dans notre petit maison à roulette avec la bande son du seigneur des anneaux pour accompagner notre soirée !
De hobbiton à rotorua
Ce matin, apres une toute petite nuit, Bertrand se lève aux aurores pour trouver un spot sur les si belles collines vallonnées vertes que nous aimons temps afin d’y faire un time laps, le tout pendant que je reste dans le lit à l’arrière du van à me faire gentilment balancer de droit à gauche en gré des virages et d’en avant à en arrière selon les freinage et accélération.
Nous profitons donc du levé de soleil sur la « contée » avant de dire adieu à ce fabuleux paysage.
Nous prenons ensuite la route pour Rotorua à un peu plus d’une heure de notre lieu de départ. Nous nous retrouvons cette fois ci dans des terres volcaniques où nous allons voir divers lacs bleus, verts, blants, jaunes, oranges, rouges tantôt avec de l’eau limpide tantôt avec des eaux boueuses mais avec toujours le point commun d’être chaudes voire bouillantes et degageant une délicate vapeur aux odeurs beaucoup moins agréables de soufre ou d’oeuf pourri pour vulgariser le sentiment lui aussi commun des visiteurs.
Nous apprendrons que ces sources d’eaux chaudes se parent de leurs plus belles couleurs en fonction de leurs contenus à savoir soufre bien entendu mais également de l’antimoine, silice, arsenic, oxyde de fer, carbone et manganèse. Autant vous dire que nous respectons les consignes données à savoir de ne pas marcher en tongue, de ne pas franchir les barrières et évidemment de ne pas toucher l’eau.
Nous nous promenons ensuite dans la ville où même le parc regorge de petites marres, de lacs enfumés. Nous allons ensuite nous perdre dans les quartiers, comme nous aimons si bien le faire, et remarquons que les habitants de cette ville ont la chance de profiter de ces vapeurs et de l’odeur qui s’en dégage puisque que nous faisons le constat que ces petites brises chaudes jaillissent de partout, des trottoirs, des égouts, des jardins…
Nous tombons ensuite dans un quartier maori où nous pouvons admirer les constructions typiques, les scultures et autres motifs traditionnels.
Le soir nous allons manger un hangi, repas traditionnel festif des maori et plus généralement des polynesiens. Il s’agit surtout d’une cuisson particulière c’est à dire une cuisson dans la terre. Ce plat ressemble à un pot au feu avec des airs de couscous mais surtout une odeur et un goût particulier qui résulte de la technique de cuisson.
Après nous être balader dans la ville, la température, tombée dès les rayons du soleil eclipsées, nous invite rapidement à rentrer dans notre maison mobile. Petite précision, nous dormirons juste à côté d’une source volcanique avec la joie d’en sortir l’odeur pendant la nuit.
Direction le Pacifique et la péninsule de Coromandal
Si nous l’avions par hasard oublié, l’ouverture de la grande porte latérale de notre van, de bon matin, nous a rapidement rappelé que nous étions toujours bien dans cette ville où flotte une odeur toute à fait singulière. Nous décidons donc de reprendre rapidement la route pour continuer notre remontée du pays, vers le nord.
Nous choisissons aujourd’hui la charmante petite ville de Hahei, dont je serai incapable de prononcer le nom, pour y séjourner. Changement de décors dans la péninsule de Coromandel puisque l’intérieur des terres est légèrement montagneuses tandis que le littoral est composé de falaise ou de belles plages de sable blanc bordant le Pacifique. Si la température est très agréable pour se promener en ce temps de mi automne, nous ne rejoindrons pas les quelques baigneurs ayant réussi à se jeter dans l’eau relativement froide.
Nous allons faire une petite randonnée de 1h30 pour aller voir la fameuse cathédrale cove perdue dans une crique. Il s’agit d’un « tunnel » dans la roche avec un « plafond » en pointe laissant effectivement imaginer à un édifice religieux comme son nom l’indique. La crique, comme le littoral alentour, est bordée de rocher emmergent de la mer donnant l’impression d’être entouré de icebergs de roche.
De retour dans notre petit village aux pelouses impeccables (les néo-zélandais sembleraient avoir une passion pour la tondeuse de jardin!), nous nous installons sur la plage pour un apéro d’anniversaire de Bertrand face à la mer et au couché de soleil.
Bertrand finira la soirée en melant photos et etoiles afin de vous ravir les yeux comme il sait bien le faire tandis je vous écris. Sur ce, et bien que votre journée ne fait que commencer, la notre se termine doucement et il est temps pour nous de vous souhaiter une bonne nuit ou plutôt une bonne journée d’ailleurs !
Tairua et pause sur la route d’Auckland
Quel bonheur de se réveiller ce matin sous un grand soleil, de pouvoir petit déjeuner dehors alors que nous sommes qu’à quelques jour de l’hiver et se retrouver sur la plage en 1 minute!
Ce matin nous prenons notre temps et profitons du décors.
Dans la matinée, nous allons à hot water beach, une plage sur laquelle il est possible de creuser des bassins dans lesquels l’eau qui remonte est à 65° en raison de la roche qui se trouve sous terre à 170°. Nous creusons donc un premier trou, mais rien ! Nous regardons sur Internet et apprenons que nous devons aller à un endroit bien précis et creusons de nouveaux deux trous, mais toujours rien! Nous regardons de nouveau internet et apprenons cette fois ci qu’il faut creuser les trous à marée basse, vers la mer ! Trop tard pour nous, la marée basse était très tôt ce matin puis tard ce soir et nous serons déjà partis. Nous avons creusé pour rien si ce n’est l’impression de retomber en enfance à faire des barrages et murs de sable pour que les vagues ne rentre pas dans nos trous !
Nous partons ensuite pour Tairua afin de profiter d’un petit village au bord de mer. Nous décidons pour une fois d’avoir des programmes différents. Bertrand monte sur la colline qui domine la ville afin d’y faire un time laps et profiter du silence de la nature. Pour ma part, je longe l’estuaire habité par des mouettes, herons et autres oiseaux dont je ne connais pas le nom ainsi que de très belles et grandes maisons.
Nous nous retrouvons quelques heures après et allons profiter de la fin d’après midi sur une belle plage au sable rose, étonnant !
Nous reprenons la route pendant une heure afin de nous avancer sur la route de Auckland et nous nous arrêtons à Thames, ville ayant connu son heure de gloire lors de la ruée vers l’or.
Nous nous promenons sur la route centrale servant de centre ville, comme pratiquement toutes les villes que nous avons croisées, et constatons encore une fois que tout est fermé à 18h. Le charme des villes n’étant pas d’une évidence folle ????, nous finissons rapidement ce petit tour par le pack’n save, sorte de grande distribution alimentaire mais à la mode Ikea !
Nous finissons la soirée par le dernier dîner dans notre roulotte et degustons un fromage… À l’abricot ! Ou comment lier fromage et dessert en même temps !
The last day into the wild – direction Auckland
En cette dernière journée sur les routes, nous nous arrêtons un dernière fois pour une randonnées sur le Mt William. Balade très champêtre à côté des vaches et des moutons.
Pour y monter, nous avons emprunté un petit chemin dans les bois complètement détrempé, résultat du cyclone qu’il y a eu avant notre arrivée, ce qui nous a valu de belle glissade et des fringues dégueulasses.
Une fois en haut de la colline, belle vue sur la plaine et les prairies vertes vallonnées alentours.
De retour au van, nous rangeons notre maison mobile après 17 jours de location puis direction la banlieue d’Auckland pour lui dire adieu!
Nous arrivons en fin d’après midi à Auckland où, après avoir déposé nos bagages à l’auberge de jeunesse, nous allons visiter le centre ville de nuit. Nous découvrons alors ces longues et larges avenues bordées de trottoirs tout aussi grands où une nuée de passant afflue de toute part. Le ciel n’est pas toujours visible en raison de la concentration de buildings et des longues avancées/préaux couvrant l’intégralité des trottoirs. Après 3 semaines dans la nature, le changement d’environnement est frappant – avec beaucoup d’intérêt pour ma part mais beaucoup moins pour bertrand.
Nous allons ensuite découvrir la Sky tower, bâtiment emblématique de la ville.
Après un dernier tour vers le port, nous allons manger une bonne grosse pizza, mal-bouffe typique du pays ! Nous ne succomberons toutefois pas au gros donuts !