Ce matin, apres une toute petite nuit, Bertrand se lève aux aurores pour trouver un spot sur les si belles collines vallonnées vertes que nous aimons temps afin d’y faire un time laps, le tout pendant que je reste dans le lit à l’arrière du van à me faire gentilment balancer de droit à gauche en gré des virages et d’en avant à en arrière selon les freinage et accélération.
Nous profitons donc du levé de soleil sur la « contée » avant de dire adieu à ce fabuleux paysage.
Nous prenons ensuite la route pour Rotorua à un peu plus d’une heure de notre lieu de départ. Nous nous retrouvons cette fois ci dans des terres volcaniques où nous allons voir divers lacs bleus, verts, blants, jaunes, oranges, rouges tantôt avec de l’eau limpide tantôt avec des eaux boueuses mais avec toujours le point commun d’être chaudes voire bouillantes et degageant une délicate vapeur aux odeurs beaucoup moins agréables de soufre ou d’oeuf pourri pour vulgariser le sentiment lui aussi commun des visiteurs.
Nous apprendrons que ces sources d’eaux chaudes se parent de leurs plus belles couleurs en fonction de leurs contenus à savoir soufre bien entendu mais également de l’antimoine, silice, arsenic, oxyde de fer, carbone et manganèse. Autant vous dire que nous respectons les consignes données à savoir de ne pas marcher en tongue, de ne pas franchir les barrières et évidemment de ne pas toucher l’eau.
Nous nous promenons ensuite dans la ville où même le parc regorge de petites marres, de lacs enfumés. Nous allons ensuite nous perdre dans les quartiers, comme nous aimons si bien le faire, et remarquons que les habitants de cette ville ont la chance de profiter de ces vapeurs et de l’odeur qui s’en dégage puisque que nous faisons le constat que ces petites brises chaudes jaillissent de partout, des trottoirs, des égouts, des jardins…
Nous tombons ensuite dans un quartier maori où nous pouvons admirer les constructions typiques, les scultures et autres motifs traditionnels.
Le soir nous allons manger un hangi, repas traditionnel festif des maori et plus généralement des polynesiens. Il s’agit surtout d’une cuisson particulière c’est à dire une cuisson dans la terre. Ce plat ressemble à un pot au feu avec des airs de couscous mais surtout une odeur et un goût particulier qui résulte de la technique de cuisson.
Après nous être balader dans la ville, la température, tombée dès les rayons du soleil eclipsées, nous invite rapidement à rentrer dans notre maison mobile. Petite précision, nous dormirons juste à côté d’une source volcanique avec la joie d’en sortir l’odeur pendant la nuit.
Laisser un commentaire
Vous devez être identifié pour poster un commentaire.