29h et 19486km plus tard…
Se rendre en nouvelle zélande est une aventure à part entière. Il nous aura fallut un peu plus de 29h et 19 000km pour arriver à notre destination. Durant notre trajet nous avons fait une 1ere escale dans une ville sortie du désert ( Dubaï) où nous avons pu apercevoir à travers la brume, la plus haute tour du monde ( Le Burj Khalifa).
– 3h30 plus tard nous voici reparti pour pour 13h de vol et une petite et dernière escale d’une heure au pays des kangourous à Sydney. Notre dernier trajet ne durera » que « , 2h40 avant que nous foulions ce sol tant attendu !
Nous voici donc arrivé à Christchurch qui garde encore de profonde cicatrice du séisme de 2011.
Il est actuellement 18h et nous tombons de fatigue demain commencerons les choses sérieuses !
Découverte de christchurch
Réveillés à 5h30 du mat, décalage oblige, nous nous retrouvons dans les rues de la ville encore endormie.
Le ciel est nuageux mais nous décidons quand même de louer les velib locaux pour nous rendre à la plage et contempler l’océan. Une fois arrivé, nous nous laissons prendre au charme des mouettes sur la longue jetée, des embruns enfumants le collines vertes en arrière plan… Et des surfeurs.
Après un fish and chips en guise de déjeuner, nous reprenons la route bien motivé. Les longues et larges avenues bordées de grandes maisons en bois, nous plonge dans les décors de séries pour femmes désespérées ou de film à plus ou moins à grand budget.
Toujours est il que la ville est très verte et que c’est une véritable plaisir de s’y promener. Nous arrivons ensuite dans un parc pour y voir les animaux locaux, notamment le fameux kiwi et son voisin d’Australie le petit Walabi.
Nous rentrons difficilement dans le centre ville car le vélo de Bertrand a fini par creuvé finissant par le même occasion de nous achever.
Petit bière au pub et salade avalée, il est l’heure pour nous de nous coucher. Petit à petit nous reprendrons les horaires des néo-zélandais
Sur les terres du Gondor
Après avoir récupérer notre maison à roulette, nous quittons la grande ville pour nous perdre dans les montagnes. Pas d’autoroute en nouvelle Zélande et la première partie de nos 4 heures de route fut un peu longue, ce qui nous permettra toutefois de nous familiariser avec la conduite à gauche et les réflexes inverses à adopter.
Nous finissons par arriver dans les montagnes et dans les décors du seigneur des anneaux. On pourrait presque voir Legolas, Aragorn et Gimli courir après les orques.
Nous faisons une première pause au lac Tekapo puis repartons pour nous rendre au lac Pukaki. Ce grand lac bleu intense est dominé par le mont Cook eneigé, de grosses montages et glaciers et bordé de vastes pleines sauvages aux couleurs dorées. Nous retrouvons les grands espaces chers à Bertrand.
Lac Tekapo
La fin de journée approche et nous décidons de prendre l’apéro sur un rochers en admirant les reflets orangers puis rose pale du coucher de soleil sur les neiges éternelles du mont Cook.
Premier et petit repas dans notre charette… Soupe pour nous réchauffer puisque nous n’arrivons pas à allumer le chauffage du van. La nuit va être fraîche mais on a connu pire !
1ere randonnée
La nuit à donc tenue ses promesses, elle fut froide ! J’ai personnellement était precotionneux en me couchant avec tee short, polaire, duvet et couette mais Bertrand, plus optimiste, n’a pas profité de mon confort toutefois relatif.
On se réveille ce matin avec les pas d’un perroquet sur le toit de notre « maison » qui essait même d’ouvrir l’aeration sur le toit du van avec son grand bec courbé !
Nous partons en randonnée pour aller voir de plus près le mont Cook. Balade facile et agréable sous le soleil au cours de laquelle nous empreintons de longues passerelles suspendues au dessus de la rivière et dont l’instabilité ne plairait pas beaucoup à Arnaud (c’est pour vérifier s’il lit ou non le blog lol) ou d’une manière générale aux personnes souffrant de vertige.
Pour corser le retour, nous décidons de créer notre propre chemin en longeant la rivière. Nous voilà donc parti pour un parcours beaucoup moins simple entre rochers glissant et arbustes piquants !
De retour au van, nous deplions la table pour un déjeuner au soleil.
Nous partons en début d’après midi direction te anau, vers la west coast. En chemin, nous ne boudons pas nôtre plaisir de nous arrêter sur les différents panoramas que nous offre la route sinueuse. C’est ainsi que nous passons des grandes montagnes ressemblants presque à de grands ballons pelés aux couleures dorées, ocres, marrons et kaki au pleines vertes peuplées de moutons en passant pas une rivière profonde aux eaux bleues turquoises.
Nous decidons finalement de nous arrêter avant destination pour trouver un camps offrant l’électricité, on est à sec ! Note pour plus tard: ne pas s’y prendre au dernier moment si nous souhaitons coupler confort et économie ! Nous finissons par trouver un camps très sympas au milieu de nul part… Il paraît qu’il y a pleins d’animaux notamment des lamas, nous verrons ce que les premières lueurs du jour nous réserve. En attendant, on vous souhaite une très bonne nuit. La notre devrait ne pas poser de difficultés !
Les adducteurs qui sifflent
Nous commençons la journée par un petit tour dans le petit centre ville de te anau au bord du lac éponyme.
Nous commençons ensuite le Kepler track qui nous amène à environ 1100 mètres plus haut. Bien que l’ascension du sommet est prévu en 6 heures pour 13 km, nous décidons de faire l’aller retour sur cette même durée pour rentrer au van avant la nuit tombée et ce, sur la base d’un blog de français l’ayant fait. Notre optimisme s’atténuera à chaque kilomètre parcouru et au temps qui passe inéluctablement. Il faut dire que les 7 derniers kilomètres, soit en réalité plus de la moitié du parcours, se fait sur un dénivelé important.
Finalement, nous réussissons à faire la montée et la descente en 6 heures… + 1 heure de pause mais à un rythme beaucoup plus soutenu qu’à notre habitude. Nous rentrons donc à la tombée de la nuit complètement éreinté par ces 13 km mais heureux de nous être encore une fois surpassé.
Ce sommet, faisant en principe parti d’une boucle de 3 jours, nous auras permis de découvrir une forêt extrêmement humide avec une végétation très dense dont des fougères particulièrement charnues et se transformant régulièrement en une sorte de palmier. Les chants des oiseaux nous a accompagné pendant toute cette grimpette en guise d’encouragement dans l’effort.
Au fur et à mesure de notre ascension, la densité de la végétation laisse place à une présence minérale plus importante jusqu’à la lisière de la forêt, à envison 1000 mètres d’altitude, où l’obscurité du toit végétal qui nous surplombe laisse place à un paysage pelé et à un panorama sur les montagnes avoisinantes et sur le lac.
Au retour au van, nous prenons la route pour le Milford sound où nous avons rendez vous demain matin. Afin de réduire le trajet du lendemain nous continuons la route de nuit jusqu’à un camp où nous passerons la nuit sans réellement savoir où nous atterrissons l’obscurité étant totale si ce n’est ce magnifique ciel étoilé présent depuis notre arrivée en nouvelle Zélande… La voie lactée est bien visible depuis la terre ????
Le Milford sound
Nous nous levons de bonne heure afin de nous rendre au Milford sound où nous avons rendez vous à 9h30 pour le départ de la croisière. Le chemin pour s’y rendre est une véritable route de montagne avec à son apogé un tunnel étroit et sombre faisant son petit effet.
Nous arrivons donc dans ce grand fiord où nous embarquons sur un petit bateau pour une croisiere de 5 heures. Le fiordland est un parc national, l’un des plus grand du monde et nous pourrons donc en découvrir qu’une infime partie. Le Milford sound fait penser à un mélange de baie d’halong et de fiord norvégien. Les falaises de 600 metres sont ponctuées de nombreuses cascades que le capitaine du bateau n’hésite pas à nous faire découvrir quitte à mettre le bateau au bord des rochers afin de nous laisser profiter d’une petite douche bien fraîche.
Les eaux sont tantot bleues floncées tantôt bleues turquoises, la végétation toujours aussi dense et humide et les sommets sont régulièrement chapottés de neige eternelle. Pour la petite histoire, il pleut en moyenne 7 mètres d’eau par an dans la région, c’est une chance de ne pas avoir eu une goute depuis notre arrivée alors que nous sommes actuellement en automne.
Malheureusement nous ne verrons ni les dauphins ni les pingouin à sourcils jaunes (ce n’est pas le vrai nom, il m’échappe) mais nous croiserons toutefois un petit groupe d’otaries jouant dans l’eau ou faisant bronzette (au travers des nuages) sur les rochers.
Nous quittons ensuite le bateau pour aller faire une petite heure de kayak, sans toutefois oser se jeter dans l’eau à 14 degrés!
De retour sur terre, nous reprenons le van et nous nous laissons émerveillé par le paysage qui nous accompagne tout au long de la route pour rentrer à te anau : cascades, lac bordée de forêt, pleines dorée au allure de savanne et montagne.
Nous finissons la journée en nous accordant un petit repas local, de l’agneau !
À l’heure où vous aller déjeuner, nous allons pour notre part nous coucher !
Scenic road
Ce matin, nous quittons le Milford sound pour remonter vers le nord, qui correspondrais au sud chez nous, changement d’hémisphère obligé!
Nous empreintons une « Scenic road » c’est à dire une belle route ou magnifique route en fonction du superlatif choisi ! Toujours est il que prendre la route est toujours un plaisir tant les paysages sont beaux.
Nous nous faisons également la remarque que depuis notre arrivée, nous avons constamment une lumière chaude de fin de journée d’été. Est ce la l’atitude et l’automne ou le paysage tirant régulièrement sur le jaune qui nous donne cette impression ?! Nous verrons par la suite mais cette lumière est quoi qu’il en soit très agréable!
La Scenic road nous a donc fait traverser de longues pleines bordées de montagnes ainsi que de petites routes escarpées longeant le très grand lac wakatipu nous finissons par arriver à Queenstwon, capitale des sports extremes.
Nous commençons par une grimpette (en van) sur un des sommets pour atteindre une station de ski (ou du moins un peu avant la station puisque la route se résume en une piste de caillou impraticable avec le van) afin de jouir d’une jolie vue sur la ville et le lac. En redescendant, nous nous apercevons que nous avons une vue imprenable sur l’aéroport et que nous sommes presque au même niveau que les avions. Nous nous posons donc quelques instants pour admirer les atterrissages et decolages des avions.
Nous allons ensuite à Kelvin peninsula road afin de nous promener sur la presqu’île où les couleurs d’automnes parrent les arbres alentours et se refletent dans l’eau limpide du lac. Se promener aux alentours de ces quartiers huppés type desperates housewifes est un véritable plaisir.
Nous finissons notre journée dans le centre ville animé de Queenstown, le temps de flâner dans les rues et de boire une bière, nous regagnons le van afin de nous poser sur camp pour une fois gratuit (c’est à dire un parking gratuit).
Queenstown
Aujourd’hui, debout de bonne heure pour grimper au ben lomond saddle pour avoir un beau panorama sur le lac et la ville. Encore une randonnée à fort denivelée où nous avons commencé par suivre une rivière dans la forêt sombre et humide pour finir à plus de 1 000 mètres sur une crête pleine de petit buisson jaune et toujours cette lumière chaude qui perce les nuages.
L’après midi direction l’embarcadaire pour une heure de sensation dans un jet boat. Nous embarquons sur un jet avec 410 chevaux à l’arrière et filons à toute vitesse sur le lac entre des dérapages et 360° pour notre plus grand bonheur. Nous attaquons ensuite la rivière où le pilote s’amuse à raser les poteaux des ponts, les rochers, les arbres et toutes obstacles qui se trouvent sur le chemin. Il faut savoir que ce type de bateau peut passer à des endroits où il n’y a que 20 à 50 cm d’eau. Adrénaline et éclaboussures sont de la partie !
Nous finissons notre journée au bord d’une plage où nous sommes seuls au monde à profiter du coucher de soleil et de la nuit étoilé, l’occasion de prendre notre premier dîner à l’exterieur.
Sur la route de wanaka
Nous nous réveillons avec les résultats des élections présidentielles qui viennent de tomber, il 7h chez nous mais que 21 heures la veille en France. Bien que des milliers de km nous sépare, impossible pour moi de ne pas prendre connaissance un minimum des analyses politique. Le résultat sera « moins difficile » à accepter en ouvrant les rideaux du van pour admirer le levé du soleil qui se reflète sur la falaise en arrière plan du lac que nous admirons en restant au lit.
Sur la route de wanaka, nous nous arrêtons dans un ranch pour faire une balade à cheval de deux heures dans la vallée. Je monte un très beau cheval marron délicatement tacheté de blanc répondant au nom de Nevada tandis que Bertrand monte une jument blanche (d’où son nom frosty) au caractère affirmé (madame marche où elle veut et personne n’a rien à y redire). À notre arrivée nous tombons sur l’une des deux monitrices qui s’avère être une française et qui s’occupe du groupe des « confirmés ». Nous allons donc dans son groupe bien que novice cela nous permettra, en plus de se balader au trot, d’essayer au galop. Depuis le temps que j’avais envi de remonter sur un cheval, le faire dans ce décor de far ouest est tout simplement merveilleux.
En fin d’après midi, nous arrivons à Wanaka, petite ville au bord d’un lac bordée encore une fois de peuplier aux couleurs de feux et de grande montagnes, on ne s’en lasse pas !
Pour finir cette nouvelle journée, nous nous rendons dans un camp au bord du lac pour, une fois n’est pas coutume, profiter du coucher de soleil sur la petite plage.
Nous allons nous coucher tôt, car après cette journée off en terme de dépenses physiques, nous attaquons demain une randonnée pour aller voir le glacier Rob Roy…