Arrivée en Afrique du Sud (Ads ça ira plus vite)
Le vol AF 0990 de 23h20, départ Roissy Charles de Gaulle et a destination de Johannesburg est annoncé avec 10h00 de retard (soit la durée totale du voyage), nous vous prions de nous excuser de la gêne occasionnée ! Bon, sincèrement, nous avons appris l’annulation de notre vol que nous n’étions pas encore partis de la maison, donc excuse acceptée même si nous avons quand même pris deux bonnes heures a prévenir hôtel, loueur, voisin, chat, mère et ami de ce leger désagrement.
Nous prenons donc place a bord d’un gros A380, le lendemain matin a 9h00, afin de nous livrer à nos activités réduites mais préférées au sein de ce type de vol : film récent a gogo, manger, film récent a gogo, marchouiller, film récent a gogo, pause pipi, filme récent a gogo… Je pense que vous avez compris !
Nous arrivons enfin à Johannesburg où nous récupérons le plus rapidement possible notre voiture qui nous transportera pour 3 semaines… Réadaptation de nuit, intensive mais nécessairement rapide de la conduite à gauche. Nous cherchons notre hôtel au abord de l’aéroport entre une multitude de clôtures barbelés voires carrément électrifiées ce qui je vous l’avoue de ne participe pas à une ambiance des plus rassurantes.
Nous trouvons finalement rapidement cet hôtel répondant manifestement aux critères sécuritaires des lieux puisque orné des fils électriques et prenons place dans un chambre au 1er étage donnant sur la piscine extérieure que nous n’aurons pas la joie de goûter étant donné les 2 petits degrés exterieurs.
Une nuitée fraîche nous invintera a nous lever de bonne heure et de bonne humeur pour profiter de la journée du lendemain.
De Johannesburg à Graskop
Debout 6h40, bon petit dej anglo-saxon avalé pour dévorer les 350 km qui nous attendent aujourd’hui.
La banlieue de johan’ se révèle à nous au grand jour, large axe routier, empreinté tant par les voitures que les piétons (oui oui même sur l’autoroute) et bordée de quartier tantôt hupée et électrifiée, tantôt un peu moins hupée mais toujours barbelés puis graduellement carrément délaissé… Est ce le bon terme, je ne sais pas mais nous avons été très surpris de voir tant de bidonvilles… Quartiers de tôles dont les habitations sont régulièrement reliés par des poteaux électriques en bois laissant suggérer un damier aérien dont on ne verrait pas les contours comme pour illustrer son étendu.
Nous quittons johan’ afin de nous rendre dans la région de Mpumalanga. Nous découvrons un paysage très sec d’une teinte jaune \ ocre mise en valeure par une terre rouge et un ciel bleu sans le moindre nuage. La lumière hivernale doit également participer à mettre en valeur ce camaïeu de jaune. Nous traversons tantot des plaines tantôt de petits vallons abritant de petits etangs au couloir du ciel.
Plus nous nous enfonçons dans la région, plus le climat semble clément comme le démontre ces collines vertes aux allures d’auvergnes (bon je sens qu’il peut y avoir débat non seulement sur le parallèle avec le paysage auvergnat mais également sur la possibilité d’une climat avergnat clément, mais passons).
Nous allons donc nous dégourdir les pattes en allant voir la macmac falls où la rivière plonge de plus de 80 mètres d’un verdoyant plateau.
Nous décidons ensuite de nous échauffer un peu plus sérieusement avec une petite boucle de 6 km passant par la forest falls. Cette ballade au milieu de pins, de papillons calorées et de libellules mutantes (les libellules à notre images les dragonflies 😉) nous amènera donc à cette cascade, la seule de la région a être plus large que haute et qui nous offrira un éclatant arc en ciel à sa base.
Nous finissons l’après midi part une bonne bière dans le très grand jardin à l’herbe coupée de près de notre gite, apéro ponctué par la visite d’un lapin et de gros(se) dindons.
Nous finissons la soirée par une petite promenade de la ville constituées de quelques larges rues parallèles et perpendiculaires aux trottoirs en herbe et au magasin qui semblerait vedettes au moins dans la region, au regard de notre première journée… Un spar !
Une soirée fraîche ne nous permettra pas de profiter une fois de plus de la piscine… Mais nous donnera l’occasion de finir la soirée en mode cocooning à la bougie !
De graskop à phalaborwa
Nous nous réveillons ce matin avec le « doux » cacabement des pintades et partons rapidement a la découverte du canyon blyde River.
Après un petit tour par la cascade lisbon du haut de ses 92 mètres, nous ne nous laissons pas impressionnés par la chute libre des ces millions de mètres cube d’eau et filons directement au « bourke’s Luck potholes ». Bien que Bertrand traduise « potholes » par « sans poteau » (je vous laisse apprécier son sens de l’étymologie), il s’agit bien ici d’aller voir des « marmites de géant » (ou littéralement nid de poules) creusées par le torrent à la jonction des rivières blyde et treur. Dans les tourbillons du torrent, les galets, tournant de cesse, taraudent la roche au point d’en créer ces marmites aux formes rondes presques régulières (merci le descriptif du routard).
Nous reprenons ensuite la route au bord de ce canyon où nous pouvons nous seulement apprécier régulièrement un panorama aux allures du Grand canyon du colorado (du moins ce qu’on en imagine) mais également de belles collines rouges sur lesquelles reposent de petits villages aux habitations collorées.
Nous allons ensuite profiter du clou du spectacle en allant voir ces fameuses three rondavels comme autant de massifs rocheux dont les formes évoques des « cases africaines ».
Nous continuons notre périple en quittant les 1000 mètres d’altitude au 18 degrés agréable au soleil afin de retrouver une altitude proche du niveau de la mer et avec un thermomètre grimpant rapidement à 30 degrés, le changement est radical.
Nous allons nous promener aux bords du lac artificiel créé par un barrage au pied du canyon où nous apprendrons par la suite qu’il fallait faire attention aux crocodiles et autres hippopotames, raison pour laquelle, peut être, nous étions les seuls promeneurs.
Sur la route, nous nous emerveillons de croiser régulièrement des singes Vervets dont certains atteignent des tailles assez impressionantes. Nous apprécions également le doux parfum de la fleur d’oranger qui embaume les routes qui longe les champs d’oranger à perte du vue.
La chaleur se faisant ressentir, nous décidons d’avaler rapidement les 80 km nous séparant de notre prochain hôtel afin de profiter de la piscine, et dire que nous sommes en hiver ! Mais c’était sans compter que nous passions des à présent a côté du park Kruger et que nous avons donc dû nous arrêter pour admirer girafpe, guid harnaché et autres koudou !
On vous laisse car demain Debout a 5h pour aller voir aux aurores toutes ces petites et grosses bébêtes !
1er jour au parc Kruger
C’est avec une grande excitation que nous nous levons à 5h14 (chaques minutes de sommeil en plus a sont importances) pour pouvoir être prêt à entrer à l’ouverture du parc a 6h. Après les recommandations de notre hôtesse d’une nuit à la fois sur la Kruger mais également pour le reste de notre voyage (en gros faire attention systématiquement au sud africain, noir ou blanc et ne jamais jamais conduire la nuit) nous entrons enfin dans ce fameux parc!
Des les portes franchit, nous nous emerveillons de croiser des impalas (sorte d’antilope), nous constaterons par la suite que ce gentil animal est carrément incontournable dans le parc et même très certainement la base alimentaire des animaux plus féroces.
Nous commençons par nous poster au bord d’un lac où une cabanne clôturée nous permet de sortir de la voiture. Nous admirons alors les impalas s’hydrater sous le regard imperturbable d’un très jolie spatule d’Afrique (genre de héron avec un long bec en forme de spatule donc). L’activité étant assez faible nous décidons de reprendre la route pour aller un peu plus dans le nord. Nous quittons un instant la route bitumée pour prendre une piste de terre et croisons des petits éléphants et de magnifiques zèbres qui sortent çà et là de petits arbustes asséchés.
Nous poursuivant sur cette route et croisons cette fois ci des majestueuses girafes complètement stoïques face à notre présence.
Au cours des ces premières heures, nous croisons très régulièrement la route des ces mêmes animaux.
Une voiture arrêtée sur la route est le signe de quelques chose à voir, bingo nous admirons un léopard s’enfonçant dans la forêt d’arbustes.
La matinée se poursuit et le thermomètres monte inexorablement de 16 degrés à 6h, nous arrivons à 35 degrés dès 10h.
Nous continuons notre trajet par les pistes de terres et croisons régulièrement des impalas, des cobs des roseaux, des gnou a queue noir, des guibs harnachés des kudus, hippotrague et des gros buffles caffer (nous avons eu la bonne idée d’acheter le guide du parc où les animaux sont en photos). Nous verrons également beaucoup d’oiseaux et d’aigles mais nos yeux peu expérimentés ne peuvent les reconnaitres précisément si ce n’est qu’ils revêtent de belles couleurs variées.
Nous croisons également une hyène à la démarche assurée.
Écrasés par la chaleur, nous allons à notre camp « Letaba » (du nom d’une rivière) et allons piquer une tête dans une piscine à l’eau froide rappelant les baignades de rivières.
Nous repartons en milieu d’après midi, après avoir profité de la sublime vue depuis notre camps sur le lit de la rivière Letaba où une multitude de bestioles cherchent le rafraîchissement notamment de gros hippopotames et le minuscule genette vulgaire et grimpons (toujours en voiture) sur une colline dominant les alentours. Nous pouvons alors sortir de la voiture « à notre propre risque » dixit le panneau.
Nous terminons notre première journée de Safari par une vue apaisante sur la rivière mise en valeure par la douce lumière de la fin de journée et où la baignade des hippo, entrecoupée de grognement disgracieux, nous fait vivre un instant de savane comme on aime l’imaginer.
Retour au camps pour faire un bbq et manger sous le regard demandeur des guids harnachés, désolé les panneaux sont très clairs « ne pas nourrir les animaux ».
Notre voisine de Safari tente nous montre un petit galago à queue épaisse tentant de fuir la lumière de la lampe torche.
J’ai certainement oublié de citer des animaux mais certains qu’ils ne m’en voudront pas!
Dodo 21h car le Kruger se profite de bonne heure !
2ème jour au parc kruger
Nous franchissons les portes de notre camp jurasic Park (entrée élaborée et clôture électrifiée) à 6h pétante après s’être fait réveiller par une multitude de cries et de chants des animaux (nous soupçonnons les plus petites bêtes avoir les plus grandes cordes vocales) et « bousculer » par le dynamisme matinale des petits singes sautant des arbres alors que nous n’avons pas encore pris notre café.
A cet heure, la lumière rougeâtre et rasante met en lumière les rares réjouissances que nous croisons comme cette girafe.
Ce matin, les animaux nous boudent raison de plus pour profiter de ces paysages variées.
Nous filons droit dans le nord et faisons une halte dans un autre camps pour y ingurgiter notre dose de caféine et ce fut une très bonne idée puisque nous avons pu admirer sur la terrasse de l’établissement une grosse rivière composée de plusieurs bras formant un magnifique lac bordé de plages au sable blanc et d’une végétation aux nombreuses teintes de vert (assez rare dans le coin puisque nous sommes en hiver et donc en saison sèche).
Nous rejoignons ensuite un refuge, occasion de se dégourdir les pattes et de dominer légèrement la rivière où se prélassent de gros crocodiles semblant cohabiter avec les hippopotames jouant a cache cache avec la surface de l’eau le tout sous le regard lointain et très certainement inquiet d’antilopes.
Nous poursuivons ensuite par des pistes de terre, le chemin de tropique du capricorne où de nouveaux paysages s’ouvrent à nous, tantôt de la savane aride et oranger tantôt verte mais ayant comme point commun un espace vierge de végétation haute.
Nous croisons alors un très grand éléphant, rien à voir avec les petits de la veille, puis un véritable tableau de la savane où une cinquantaine d’élephants se suivent en file indienne pour rejoindre la source d’eau. Le dernier de cette grande colonie semble soit joueur doit agacé par le buffle qui le suit et se mit a le charger comme pour lui rappeler qu’il ne faisait pas parti de la famille des pachidermes !
Nous restons longuement à observer cette magnifique plaine où cohabitent éléphants, gnou, buffle et zèbre.
Nous poursuivons notre chemin lorsqu’une personne que nous croisons nous indique de rapidement filer à droite, 5 guéparts sont en train de déguster un impala fraîchement chassé. Le spectacle se déroule à 15 mètres de nous le temps que les guéparts partent l’un après l’autre pour faire une sieste à l’abri des regards.
Nous regagnons notre camps à 13h, le soleil de plomb et les 39 degrés ayant fini par nous achever. Une bonne pause piscine et nous repartons profiter des deux dernières heures et de cette belle lumière de coucher de soleil. Rien de nouveau pour ce qui est des rencontres animales et nous nous laissons « captiver » par les toiles d’araignée immense laissant supposer qu’elles n’ont rien à voir avec celle que nous rencontrons en France et qui me mettent déjà sur les gardes.
Le soir nous profitons rapidement d’un bbq qui s’achève rapidement en raison de la recrudescence d’insecte nous fonçant littéralement dessus.
A demain !
3ème et 4ème jour au parc kruger
Notre rituel hebdomadaire continue, debout à 5h du mat, dîner à 18h30, dodo à 21h, voire 21h30 pour les folles soirées. Et oui, ici tout le monde vit au rythme du soleil !
Sur le camps, nous dormons désormais dans des huttes traditionnelles avec tout le confort moderne et avec des murs en briques… Le traditionnel n’est donc que dans l’apparence !
Nous avons également ordre de faire très attention aux nombreux singes qui se baladent dans le camps et qui chapardent dès que possible allant même jusqu’à la recommandation de bien vouloir tourner le frigo contre le mur !
Ces deux derniers jours, nous avons un peu moins de chance et croisons un peu moins d’animaux mais nous avons quand même fait la rencontre de deux lions, une hyène et son bébé et le très rare lycaon (de loin pour ce dernier).
Kruger c’est aussi ça, rouler pendant des heures et croiser des animaux solitaires ou au contraire enchaîner les magnifiques troupeaux inter-espèces en quelques minutes… Bon on doit avouer également que nous profitons un peu plus des piscines des camps afin de nous rafraîchir… 35 à 39 degrés dès 11 heures ça fatigues.
Nous diversifions également nos recherches en essayant de distinguer les animaux moins connus:
Pour la famille des antilopes et gros mammifères :
– impala
-steenbok
– ourébi
– cob à croissant
– cob des roseaux
– gnou à queue noire
– Hippotrague
– guid harnachés
– nyala
– kudu
Sachant que pour toutes ces bébêtes, le mâle et la femelle ne sont pas pareilles voire vraiment différents, je sais pas comment ils font pour ne pas se tromper 😋
Pour les oiseaux:
– vautour oricou (et certainement d’autres mais trop compliquer à distinguer)
– aigles (avec la même remarque)
– grébifoulque d’Afrique (sorte de canard)
– spatule d’Afrique
– pintade de pucheran et de Numidie
– le magnifique jabiru d’Afrique
– grande aigrette à moins que ce soir l’aigrette garzette
-rale à bec jaune
-héron cendrée (mais je crois qu’on le croise également dans les rivière de seine et marne)
– hirondelle a ventre roux et la striée
– le magnifique choucador de meves
– le Martin chasseur du Sénégal (et donc d’Afrique du Sud)
– calao a bec jaune
– Rollier à longs brinss
– et bien d’autre que nous n’arrivons toujours pas à distinguer
Plus que des mots, des photos :
Sinon, samedi nous avons également fait un morning Walk, comprendre se lever encore plus tôt pour se balader à pied dans la savane encadré par des rangers armés. Ce qui est assez drôle finalement est que les animaux ne fuient pas devant les voitures mais ont peur de petit être humain.
Les rangers nous ont donc beaucoup parlé cacas et traces de pattes. Ainsi je sais maintenant que le caca d’éléphant comprend des morceaux de paille coupé à 45 degrés et que la hyène fait caca blanc en raison du calcium qu’elle ingurgite lorsque mange des os ! Il ne nous reste plus qu’à toucher ces belles crottes pour savoir si elles sont encores chaudes (45 minutes max) et si le dit animal est dans les parages… Je vais vous épargner toutefois les photos et le strombinoscop qui irait avec !
Il n’en reste pas moins que cette balade en plein territoire austille était dans un premier temps impressionnante puis plaisante à partir du moment où l’éléphant a eu la bonne idée de renoncer à nous charger !
A
Ah oui j’allais oublier, les grosses toiles d’araignée ne sont pas du tout l’œuvre de monstre à la taille démesurée mais au contraire de petite arraignée vivant en collectivité, ne sont elles pas mignonnes !
5ème et 6ème jour au parc Kruger
Pour cette 5ème journée, nous débutons une nouvelle fois par un morning Walk dans le bush. Nos rangers guides nous apprennent cette fois ci à reconnaître les squelettes d’animaux sur un rythme de marche bien plus soutenu que la veille.
Nous croisons rapidement un troupeau d’éléphants avec un bébé dont l’un d’entre eux, peut être la mère, nous a fixé un bon moment, alors même que le ranger nous avait fait contourner le troupeau, mais visiblement pas suffisamment pour le pachiderme. Le ranger nous a alors rappelé les règles de sécurité, ne surtout pas bouger. Je dois avouer que, plus que la veille, je n’étais pas particulièrement serein pendant ces longues secondes. Heureusement, les éléphants eurent la bonne idée de traverser la rivière asséchée pour mettre leur progéniture en sécurité !
Au cours de cette balade, sous des températures très clémentes cette fois ci, nous avons rencontré un ratel et croisé des phacochères. Après un petit dej dans la savane, où nous avons goûté le Kudu séché (plus acceptable que la viande suspecte séchée de la veille), nous avons traversé une rivière pour aller à la rencontre de plusieurs girafes qui se sont mis finalement à courir une fois approché de très près avec une impression de ralenti, certainement en raison de leur grandes tailles et gabarits élancés.
Nous reprenons ensuite la route où nous observons une belle lionne en train de se reposer et qui fini par nous faire l’honneur de sa démarche féline.
Après un petit tour par la piscine de notre nouveau camp, celui de skukuza, nous partons cette fois ci pour un sunset Drive, c’est a dire que nous prenons la route a 16h30 pour découvrir la savane au coucher du soleil puis de nuit.
Nous admirons alors notre premier rhinocéros blanc (nous avons enfin vu le big five : éléphants, buffles, rhinocéros, lion et léopard) avant que la nuit tombe puis nous tentons de découvrir de nouveaux animaux à l’aide de torche. Ce fut chose faite notamment lorsque nous avons éclairé une civette.
Le lendemain, nous faisons grâce mat et nous nous levons à 6h30 !
Nous sillonons une dernière journée les routes et pistes du Kruger. Nous tombons rapidement sur 4 jeunes hyènes regroupés à l’ombre d’un arbre un peu perturbés par la présence d’un gros varant. De l’autre côté de la route et un peu en contre bas, un tout petit bébé hyène est niché dans une crevasse en train de dormir.
Nous poursuivons notre route jusqu’à un lac où dorment 3 lions, chacun de leur coté, à l’abri du soleil. Non loin de là 5 rhinocéros rejoignent le lac.
Lors d’une halte sur la terrasse du camp de lower sabie (presque tous les camps principaux disposent de très belles vues sur les rivières en contre bas) nous admirons des cigognes, des singes jouant dans les arbres et écoutons avec plaisir les différents chants, parfois très originaux, des differentes espèce d’oiseaux.
Un peu plus loin, nous nous arrêtons devant un grand lac où d’énormes crocodiles sortent de l’eau au côté d’echassier serein et face à des hippopotames se faisant passer pour de gros rochers à la surface de l’eau. Les impalas profite de ce spectacles tout comme les nombreux oiseaux qui se reposent sur elles (et d’ailleurs sur bien d’autres animaux).
Notre route est ensuite stoppée par une traversée d’éléphant très mécontents et qui le font savoir tant par des barrissements que par une nouvelle intimidation face à la voiture devant eux… Décidément pas commodes ces pachidermes.
Au cours de ces deux derniers jours, nous avons observés de nouveaux animeaux notamment chouettes, tantale ibis, autruches, mangoustes naines, rhebuck, oréotrague sauteur, nyala, bircorves du sud pour ceux que nous avons reconnus.
Notre arrivée dans notre dernier camps, en bordure du parc démontre à quel point l’intervention de l’homme peux changer la topologie des terrains, d’un côté une terre sèche, rouge et aux arbres gris pour le Kruger et de l’autre des plantations vertes et jaunes, le contraste est saisissant !
Nous terminons par quelques photos:
-le buffle caffer
– le (gros) bicorve du Sud
– hippopotames
– Kudu
Pour les prochains voyageurs au parc Kruger, sachez que les camps principaux sont très agréables et vraiment bien organisés, c’est un plaisir de les rejoindre à chaque fois même ceux pour lesquelles nous avons aucune réservation, le temps d’une pause.
Le camps préféré de Bertrand est olifant notamment pour la très belle vue. Pour ma part, j’ai beaucoup aimé celui de Letaba, grand mais agréable et surtout bien ombragé.
Il paraît que pour voir les plus gros mammifères il faut être vers ceux de satara (centre) où tous ceux du sud. Je ne sais pas dans quelle mesure c’est parfaitement exact mais sachez que ceux du sud présente l’inconvénient d’être très touristique et donc moins agréable. Le centre du parc est au contraire très plaisant et clairement moins fréquenté. Nous alertons sur notre dernier camps, crocodiles bridge, très sommaire.
De Kruger au Swaziland
Apres une nuit très chaude en tente, nous quittons le parc le matin en ayant pris le soin d’admirer une dernière fois une lionne dormant non loin de notre camp.
Nous prenons la route aux nombreux potholes (nids de poule) et scrutons régulièrement la jauge d’essence, la panne sèche nous guette. Après une première station n’ayant plus d’essence nous arrivons enfin à faire le plein, nous n’aurons donc pas commis de boulette.
On passe la frontière du Swaziland, petit pays d’environs 1,5 millions pour y résider pendant 2 jours, autant de temps en pleine nature et sans internet, une bonne déconnexion nous attend.
Nous nous arrêtons une première fois afin de faire une toute petite randonnée le long d’une cascade de 80 mètres. Il fait chaud, la végétation est subtropical et nous nous décrassons de 6 jours de voiture.
Nous reprenons la route pour monter dans les hauteurs du swaziland, dont le centre et la grande majorité du territoire est en altitude. L’importante industrie du bois marque considérablement le paysage qui nous entoure, forêt aux rangées d’arbres bien alignées et inversement champs aux multiples souches d’arbres, le tout ponctué de scieries et de tas de sciure.
Pour autant, le paysage aux nombreuses collines vertes tranchant avec le rouge ocre de la terre offre de très beau panorama.
Nous arrivons à la réserve mlilwane wildlife sanctuary où nous passerons deux jours dans une jolie rondavel au sein d’une auberge de jeunesse. Les terres rouges sont toujours là donnant au décors ressemblant à la Normandie une touche bien plus exotique. Les montagnes en arrière plan complète le panorama.
Le soir nous mangeons le copieux repas fait par les cuisinières de l’auberge à l’aide de marmite au dessus d’un feu de camp. Nous dégustons ce qui ressemble à un bourguignon avec du riz, des carottes, de la salade et des oignons tout en profitant du jardin très agréable.
Swaziland / Mlilwane wildlife sanctuary
Nous commençons notre journée dès 7 heures par deux heures de vélo, histoire de pouvoir se dépenser avant la forte chaleur. Nous grimpons ainsi dans les hauteurs pour les dévaler joyeusement sur une vieille piste casse gueule de VTT, ce que ne manqua pas de faire Bertrand.
Nous enchaînons ensuite sur 2h30 de rando où nous croisons antilopes (dont deux espèces que nous n’avions pas vu au Kruger) et zèbres très certainement habitué à la présence de l’homme puisque nous pouvons les approcher de très près.
Nous admirons une fois de plus toutes sortes d’oiseaux aux chants toujours aussi originaux ainsi que des insectes inconnus dont une espèce d’énorme sauterelle verte foncée qui quand elle s’envole devoile une couleur rouge sous ce qu’on identifie comme des ailes !
Les odeurs de jasmin, de citronnelle et de pin nous accompagnent tout au long de cette rando. Les fleurs de toutes les couleures egayent également cette promenade. Comme y invite les panneaux, nous veillons à la présence des crocodiles pour ne pas se faire manger !
Nous enchaînons ensuite 2h de rando à cheval, et dire que nous venions ici pour nous reposer ! Après les formules d’usages, nous indiquons à notre « moniteur » avoir un niveau débutant et vouloir se promener dans les hauteurs.
5 minutes de marche, 10 minutes de trots ont du sembler suffisant à notre guide pour qu’il nous lance à plein galop sur des chemins sinueux et en pleine forêt. J’hésite entre un sentiment de flippe énorme en raison de mon absence totale de maîtrise de mon cheval et un début de plaisir par ces changements de directions brutaux et la sensation de faire qu’un avec le cheval (en même temps c’est lui qui fait tout). Bien que ce galop d’essai se soit fini dans les fougères, nous repartons de plus belle avec un plaisir grandissant à mesure que la peur disparaît mais avec toujours cette aprehension de la chute. Cette course en pleine forêt, tout aussi impressionnante soit elle est une véritable expérience exitante pour nous deux.
Du coup, lorsque nous avons continuer à galoper en plein champ, ce fut presqu’un jeu d’enfant (et dire que mon expérience du galop se limitait à une ligne droite de 100 mètres en nouvelle Zélande, finalement le moniteur a peut être utilisé la bonne méthode).
Bon sinon en dehors des sensations, cette balade nous a fait découvrir les Springboks (encore une sorte d’antilope et par ailleurs l’emblème de l’équipe nationale de rugby) et de magnifiques paysages ponctués d’acacia parasol.
Érreinté par notre journée, nous regagnons notre auberge pour profiter de la piscine et repartons pour le restautant du camp principal où nous mangeons un braai, sorte de barbecue où nous découvrons la viande de buffle.
En sortant du restaurant, nous tombons sur un spectacle de danse des Swazi, l’occasion de voir des tenues traditionnels.
Départ du Swaziland pour St lucia
Aujourd’hui, c’est une journée transition pour rejoindre la côte de l’Afrique du Sud et quitter ce joli petit état.
Sur la route, nous profitons des paysages, faisons une pause pour un breakfast où nous allons carresser un zèbre !
Une fois à destination, nous nous promenons dans la ville où de nombreux panneaux nous alerte sur la présence d’hippo dans la ville une fois la nuit tombée ! Nous allons justement les voir se baigner dans la rivière à la sortie de la ville.
Il s’agit d’ailleurs plus d’un village que d’une ville composé d’une mainstreet avec plein de resto et de boutiques pour les activités puis un ensemble d’avenue parallèles et perpendiculaires formant des bloques de grosses maisons à l’Américaine et a la végétation tropicale.