Apres une nuit très chaude en tente, nous quittons le parc le matin en ayant pris le soin d’admirer une dernière fois une lionne dormant non loin de notre camp.

Nous prenons la route aux nombreux potholes (nids de poule) et scrutons régulièrement la jauge d’essence, la panne sèche nous guette. Après une première station n’ayant plus d’essence nous arrivons enfin à faire le plein, nous n’aurons donc pas commis de boulette.

On passe la frontière du Swaziland, petit pays d’environs 1,5 millions pour y résider pendant 2 jours, autant de temps en pleine nature et sans internet, une bonne déconnexion nous attend.

Nous nous arrêtons une première fois afin de faire une toute petite randonnée le long d’une cascade de 80 mètres. Il fait chaud, la végétation est subtropical et nous nous décrassons de 6 jours de voiture.

Nous reprenons la route pour monter dans les hauteurs du swaziland, dont le centre et la grande majorité du territoire est en altitude. L’importante industrie du bois marque considérablement le paysage qui nous entoure, forêt aux rangées d’arbres bien alignées et inversement champs aux multiples souches d’arbres, le tout ponctué de scieries et de tas de sciure.

Pour autant, le paysage aux nombreuses collines vertes tranchant avec le rouge ocre de la terre offre de très beau panorama.

Nous arrivons à la réserve mlilwane wildlife sanctuary où nous passerons deux jours dans une jolie rondavel au sein d’une auberge de jeunesse. Les terres rouges sont toujours là donnant au décors ressemblant à la Normandie une touche bien plus exotique. Les montagnes en arrière plan complète le panorama.

Le soir nous mangeons le copieux repas fait par les cuisinières de l’auberge à l’aide de marmite au dessus d’un feu de camp. Nous dégustons ce qui ressemble à un bourguignon avec du riz, des carottes, de la salade et des oignons tout en profitant du jardin très agréable.