Nous franchissons les portes de notre camp jurasic Park (entrée élaborée et clôture électrifiée) à 6h pétante après s’être fait réveiller par une multitude de cries et de chants des animaux (nous soupçonnons les plus petites bêtes avoir les plus grandes cordes vocales) et « bousculer » par le dynamisme matinale des petits singes sautant des arbres alors que nous n’avons pas encore pris notre café.

A cet heure, la lumière rougeâtre et rasante met en lumière les rares réjouissances que nous croisons comme cette girafe.

Ce matin, les animaux nous boudent raison de plus pour profiter de ces paysages variées.

Nous filons droit dans le nord et faisons une halte dans un autre camps pour y ingurgiter notre dose de caféine et ce fut une très bonne idée puisque nous avons pu admirer sur la terrasse de l’établissement une grosse rivière composée de plusieurs bras formant un magnifique lac bordé de plages au sable blanc et d’une végétation aux nombreuses teintes de vert (assez rare dans le coin puisque nous sommes en hiver et donc en saison sèche).

Nous rejoignons ensuite un refuge, occasion de se dégourdir les pattes et de dominer légèrement la rivière où se prélassent de gros crocodiles semblant cohabiter avec les hippopotames jouant a cache cache avec la surface de l’eau le tout sous le regard lointain et très certainement inquiet d’antilopes.

Nous poursuivons ensuite par des pistes de terre, le chemin de tropique du capricorne où de nouveaux paysages s’ouvrent à nous, tantôt de la savane aride et oranger tantôt verte mais ayant comme point commun un espace vierge de végétation haute.

Nous croisons alors un très grand éléphant, rien à voir avec les petits de la veille, puis un véritable tableau de la savane où une cinquantaine d’élephants se suivent en file indienne pour rejoindre la source d’eau. Le dernier de cette grande colonie semble soit joueur doit agacé par le buffle qui le suit et se mit a le charger comme pour lui rappeler qu’il ne faisait pas parti de la famille des pachidermes !

Nous restons longuement à observer cette magnifique plaine où cohabitent éléphants, gnou, buffle et zèbre.

Nous poursuivons notre chemin lorsqu’une personne que nous croisons nous indique de rapidement filer à droite, 5 guéparts sont en train de déguster un impala fraîchement chassé. Le spectacle se déroule à 15 mètres de nous le temps que les guéparts partent l’un après l’autre pour faire une sieste à l’abri des regards.

Nous regagnons notre camps à 13h, le soleil de plomb et les 39 degrés ayant fini par nous achever. Une bonne pause piscine et nous repartons profiter des deux dernières heures et de cette belle lumière de coucher de soleil. Rien de nouveau pour ce qui est des rencontres animales et nous nous laissons « captiver » par les toiles d’araignée immense laissant supposer qu’elles n’ont rien à voir avec celle que nous rencontrons en France et qui me mettent déjà sur les gardes.

Le soir nous profitons rapidement d’un bbq qui s’achève rapidement en raison de la recrudescence d’insecte nous fonçant littéralement dessus.

A demain !