Après une bonne nuit réparatrice, nous quittons le centre de Quito via les transports publics pour rejoindre le très grand terminal de bus situé à 15 km, direction le parque du cotopaxi et son volcan éponyme. Pour ce faire, nous devrons nous faire déposer par le car entre le kilomètre 319 et 320 de la panaméricaine. Au bord de l’autoroute, nous trouvons un guide, comme il est d’usage, avec qui nous passerons 4 heures. Nous commençons par le petit centre d’interprétation et passons par les stigmates de la dernière coulée de lave. En effet, la dernière éruption date d’aout 2015 et le parc est de nouveau, mais partiellement,. réouvert depuis décembre 2015.
Nous arrivons enfin devant le volcan et comme nous le redoutions, ce dernière reste caché derrière les nuages, nous laissant admirer son sommet pendant seulement quelques petites secondes. Nous allons ensuite faire le tour de la lagune entre petites averses et rayons de soleil.
Sur le chemin du retour, le pick up de notre guide tombe en panne à un petit peu plus d’un kilomètre de la panaméricaine et nous finirons le chemin tracté par un gros camion benne. Le guide essaie ensuite de nous aider à arrêter un bus devant nous amener à Latacunga mais finira par nous laisser seuls en nous donnant des conseils pour y parvenir. Seuls au bord de l’autoroute, la pluie tombant de nouveau et aucun bus ne marquant l’arrêt, je décide de faire du stop, ce qui s’avérera payant puisque nous serons pris dans les 5 minutes par un couple très sympathique d’équatorien, le monsieur travaillant au ministère du tourisme.
À Latacunga, nous commençons par la visite d’un centre commercial, Bertrand s’étant fait voler des accessoires vidéos lorsque nous étions dans le bus, en espérant qu’il s’agira de notre dernière visite dans une grande surface.
Arrivée au centre de la ville, les nuages que nous avions semés réapparaissent pour mieux nous souhaiter la bienvenue dans cette étape. Nous trouvons facilement une très charmante auberge non loin du petit centre historique.
Refroidie par la météo des deux derniers jours, nous consultons Internet qui nous promet de la pluie et des nuages pour les 8 prochains jours, embêtant pour pouvoir entamer nos trecks en pleine nature et sous la tente ! Face à cette morosité, nous commençons à envisager un plan B, C voire D dont celui d’échanger nos billets pour se rendre plus tôt aux îles Galapagos mais avec une contrainte financière à assumer ! Bref, la suite au prochain épisode.
Nous finissons toutefois la journée avec un apéro sur le toit de notre gite afin de profiter de la vue sur la ville, la pluie ayant décidé de nous offrir une accalmie pour la soirée.
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