Après un vol d’une durée d’un peu moins de 2heures, nous atterrissons en plein milieu du Pacifique, sur une terre désertique cernée d’une mer bleu turquoise. Les 26 °C en sortant de l’avion sont très confortables et c’est avec une grande excitation que nous faisons nos premiers pas sur les Galapagos.
Une fois le long transfère entre l’aeroport et la ville principale, puerto ayora, au sud de l’ile, réalisé (bus puis bac puis taxi), nous faisons le tour des hôtels pour en trouver un au meilleur tarif, l’idée étant de repartir des le lendemain sur ISabela.
Nous profitons de notre après midi pour nous rendre au port où les pêcheurs déchargeent les thons pêchés du jour sous le regard patient d’une otarie dans l’espoir de se mettre quelque chose sous la dent et des gros oiseaux noirs aux ailles incurvées et des très grandes envergures prêt à se jeter sur un morceau qui aurait le malheur d’être oublié.
Nous nous rendons ensuite à tortuga bay après une balade de 2,5 km au milieu du « maquis » et où nous croisons le chemin de plusieurs espèces d’oiseaux dont je serai incapable de donner les noms (moineau semblant porter un masque, piaf jaune…)
Nous découvrons ensuite une très grande plage de sable blanc et dont les grains sont d’une finesse inégalés à notre connaissance. Nous longeons cette plage plus adaptée aux surfeurs pour nous rendre sur une autre plage plus petite, coincée entre deux mangroves, et dont nous résisterons pas longtemps à l’envie de piquer une petite tête tant la température de l’eau est plus que appréciable. Nous ne pourrons toutefois pas voir de bébés requins comme on nous l’avait indiqué.
En sortant de l’eau nous allons faire connaissance avec les iguanes marins en train de se faire dorer la pilule sur les rochers de lave noirs.
Si la faune d’Amazonie use de la technique du camouflage pour échapper aux prédateurs, ces iguanes n’ont rien à leur envier tant elles se confondent aux rochers, ce que ne peuvent d’ailleurs pas prétendre les gros crabes rouges flamboyants semblant profiter des vagues pour se rafraichir.
Nous retournons sur la grande plage alors que le soleil commence à ce coucher et à offrir ses plus belles couleurs lorsque deux magnifiques pélicans parade en formation millimètres aux dessus de nos têtes et disparaissent dans les lueurs des derniers rayons du soleil comme pour nous faire contempler leur grâce en ombre chinoise, tout simplement magnifique.
Nous finissons cette belle journée dans les rues animées de puerto ayora mais dont les rues répondent certainement un peu trop aux exigences touristiques et plus particulièrement aux américains, il faudra donc s’éloigner pour trouver plus d’authenticité !
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