Après une nuit très très froide, peu confortable et donc peut réparatrice, nous décidons de changer de cap ! Cette journée sera donc consacrée aux transports passant de 3 900 mètres au niveau de la mer, de 3°c ce matin à presque 30 °c en fin de journées, d’un air froid et sec à un air chaud et humide… bref nous partons du minuscule village artificiel de Quilotoa à la capitale économique et tentaculaire (3,5 millions d’habitants) de Guayaquil.
Revenons donc sur cette journée où nous aurons voyagé pendant un peu plus de 9heures !
Nous nous réveillons aux aurores pour espérer voir un beau levé de soleil sur le cratère. Quenini, les nuages se vident de leur substance avec visiblement un entrain sans pareil. De toute façon, on aurait pas pu sortir, la salle principale étant fermée à clé et la famille dormant tous ensemble sur un matela devant le poêle.
Nous nous réveillons aux aurores pour espérer voir un beau levé de soleil sur le cratère. Quenini, les nuages se vident de leur substance avec visiblement un entrain sans pareil. De toute façon, on aurait pas pu sortir, la salle principale étant fermée à clé et la famille dormant tous ensemble sur un matela devant le poêle.
Nous décidons à l’unanimité et sans trop de regret à vrai dire, avec nos compagnons d’infortune américain (Adam) et hollandais (Kool) de louer les services d’un chauffeur pour se rendre à Azumbawa. De là, nous retrouvons plusieurs routards notamment notre couple américain, mais si rappelez vous, brendon et Britney (ça nous fait encore rire), évitons l’arnaque qui consisterait à nous amener en voiture mais pour soit disant moins cher et prenons donc le bus pour Latacunga.
À destination, nous filons aussitot à l’aéroport pour voir si on peut échanger nos billets d’avion pour Les Galapagos et partir plus tôt. La réponse est OUI et même SANS frais supplémentaires, on en demandait pas tant ! Nous prendrons donc l’avion le 10 juin, dans deux jours. Conséquence directe de ce changement, nous décidons de passer rapidement par notre auberge où nous avions laisser un sac 4 jours plus tôt pour éviter de transporter toutes nos affaires, puis on file sans tarder à la gare routière direction Ambato et 1h30 de route.
J’en profite donc pour vous expliquer les pratiques locales en la matière: arrivée à la gare, des « rabateurs » crient et/ou hurlent les destinations dont les bus vont partir et qu’il convient donc de remplir au maximum. C’est à ce moment là que, touriste et proie facile que nous sommes, doivent rester vigilant, les rabateurs n’hésitant pas une seconde pour mentir sur les horaires des autres bus et rajouter quelques dollars au tarif du billet. Une pratique qui n’est toutefois pas propre à l’équateur puisque nous avions le même manège tant au Pérou qu’en Bolivie. Une fois le bus en mouvement, ce n’est pas le vrai départ puisque l’accompagnant du chauffeur va, cette fois ci, crier le nom de sa destination depuis la porte ou en marchant a côté, le tout dans une allure très modérée et ce, jusqu’à la sortie de la ville. Une fois le bus rempli, c’est au tour des vendeurs de passer dans l’allée étroite pour nous proposer fruits, biscuits et tout autre chose plus ou moins nécessaire au voyage. Mais ce n’est qu’une fois la visite d’un vendeur professionnel, vantant tant les mérites de médicaments miracles pour divers maux pour l’un ou des gâteaux ayant je ne sais quel effet sur le corps pour l’autre, le tout avec documentation à l’appuie, que nous pouvons estimer avoir réellement entamer le voyage.
Cette précision faite, reprenons notre récit; nous arrivons donc à Ambato où nous avons la chance de pouvoir prendre un autre bus pour notre destination final avec un temps d’attente égale à 0, nous avons même dù monter dans le bus déjà en route !
Sur la route, nous avons le plaisir d’admirer une dernière fois le paysage andin mais toujours sous les nuages. À l’image du cotopaxi en début de semaine, nous n’arriverons à voir que la base et les premières neiges du Chimborazo (volcan le plus haut du pays) sans pouvoir contempler son sommet.
S’en suite une très longue descente dans les vallées où nous traversons un très grand nombre de fois les nuages (je crois qu’on fait une obsession sur les nuages mais ça devrait s’arranger) et au cours duquel nous retirerons petit à petit des couches de vêtements.
La végétation andine se transforme laissant place à une végétation tropicale et des cultures nous rappelant que le pays est le plus gros exportateur de bananes.
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