Levé à 6h30, déjeuner copieux à 7h et nous voici sur le départ pour Chugchilan (3 200 mètres) sous un ciel couvert mais sans pluie. Nous allons randonner pendant 14 km en commençant par un dénivelé descendant de 400 mètres puis une ascension de 650 mètres. Au cours de notre périple, nous avons admirés des cultures accrochés aux flans des montagnes, des petits et grands canyons, de grandes falaises blanches, de très nombreuses petites fermes isolés avec autant d’animaux sur notre chemin, une belle rivière nichée dans la vallée et plus généralement une riche verdure n’étant pas sans rappeler la Normandie, le paysage accidenté en plus.

Au cours de ce parcours, nous avons croisé un paysan montant le chemin pentu et escarpé sur le dos de son âne, traversé la rivière en jouant les équilibristes sur un tronc d’arbre en guise de pont et vu une école perdue au milieu de nul part donnant de la vie à toutes ces maisons esseulées. Ah oui, j’allais oublié, nous avons fait une grande partie de ce chemin avec un de nos meilleurs amis à 4 pattes, celui ci ne s’en servant que de 3, ce qui ne l’a pas empêché de suivre notre rythme bien au contraire.

Arrivée à destination comme prévu à 13h, nous posons nos sacs à dos dans un hôtel « el vaquero » où nous pouvons une fois de plus jouir d’un magnifique panorama.

Après s’être reposés deux heures, nous repartons gambader dans les prairies fleuries et vallonnées des alentours, visiblement pas assez rassasiés de l’effort de la matinée, afin de prendre encore plus de hauteur et admirer les différents couleurs des montagnes mises en valeurs par un beau soleil nous rappelant son existence.

Après une nuit très très froide, peu confortable et donc peut réparatrice, nous décidons de changer de cap ! Cette journée sera donc consacrée aux transports passant de 3 900 mètres au niveau de la mer, de 3°c ce matin à presque 30 °c en fin de journées, d’un air froid et sec à un air chaud et humide… bref nous partons du minuscule village artificiel de Quilotoa à la capitale économique et tentaculaire (3,5 millions d’habitants) de Guayaquil.

Revenons donc sur cette journée où nous aurons voyagé pendant un peu plus de 9heures !
Nous nous réveillons aux aurores pour espérer voir un beau levé de soleil sur le cratère. Quenini, les nuages se vident de leur substance avec visiblement un entrain sans pareil. De toute façon, on aurait pas pu sortir, la salle principale étant fermée à clé et la famille dormant tous ensemble sur un matela devant le poêle.

Nous décidons à l’unanimité et sans trop de regret à vrai dire, avec nos compagnons d’infortune américain (Adam) et hollandais (Kool) de louer les services d’un chauffeur pour se rendre à Azumbawa. De là, nous retrouvons plusieurs routards notamment notre couple américain, mais si rappelez vous, brendon et Britney (ça nous fait encore rire), évitons l’arnaque qui consisterait à nous amener en voiture mais pour soit disant moins cher et prenons donc le bus pour Latacunga.

À destination, nous filons aussitot à l’aéroport pour voir si on peut échanger nos billets d’avion pour Les Galapagos et partir plus tôt. La réponse est OUI et même SANS frais supplémentaires, on en demandait pas tant ! Nous prendrons donc l’avion le 10 juin, dans deux jours. Conséquence directe de ce changement, nous décidons de passer rapidement par notre auberge où nous avions laisser un sac 4 jours plus tôt pour éviter de transporter toutes nos affaires, puis on file sans tarder à la gare routière direction Ambato et 1h30 de route.

J’en profite donc pour vous expliquer les pratiques locales en la matière: arrivée à la gare, des « rabateurs » crient et/ou hurlent les destinations dont les bus vont partir et qu’il convient donc de remplir au maximum. C’est à ce moment là que, touriste et proie facile que nous sommes, doivent rester vigilant, les rabateurs n’hésitant pas une seconde pour mentir sur les horaires des autres bus et rajouter quelques dollars au tarif du billet. Une pratique qui n’est toutefois pas propre à l’équateur puisque nous avions le même manège tant au Pérou qu’en Bolivie. Une fois le bus en mouvement, ce n’est pas le vrai départ puisque l’accompagnant du chauffeur va, cette fois ci, crier le nom de sa destination depuis la porte ou en marchant a côté, le tout dans une allure très modérée et ce, jusqu’à la sortie de la ville. Une fois le bus rempli, c’est au tour des vendeurs de passer dans l’allée étroite pour nous proposer fruits, biscuits et tout autre chose plus ou moins nécessaire au voyage. Mais ce n’est qu’une fois la visite d’un vendeur professionnel, vantant tant les mérites de médicaments miracles pour divers maux pour l’un ou des gâteaux ayant je ne sais quel effet sur le corps pour l’autre, le tout avec documentation à l’appuie, que nous pouvons estimer avoir réellement entamer le voyage.

Cette précision faite, reprenons notre récit; nous arrivons donc à Ambato où nous avons la chance de pouvoir prendre un autre bus pour notre destination final avec un temps d’attente égale à 0, nous avons même dù monter dans le bus déjà en route !

Sur la route, nous avons le plaisir d’admirer une dernière fois le paysage andin mais toujours sous les nuages. À l’image du cotopaxi en début de semaine, nous n’arriverons à voir que la base et les premières neiges du Chimborazo (volcan le plus haut du pays) sans pouvoir contempler son sommet.

S’en suite une très longue descente dans les vallées où nous traversons un très grand nombre de fois les nuages (je crois qu’on fait une obsession sur les nuages mais ça devrait s’arranger) et au cours duquel nous retirerons petit à petit des couches de vêtements.

La végétation andine se transforme laissant place à une végétation tropicale et des cultures nous rappelant que le pays est le plus gros exportateur de bananes.

Nous nous réveillons dans la chaleur d’une grande ville tropicale et commençons rapidement la visite de cette Mégalopole, enfin de son hyper centre puisqu’il paraît que cette ville est très dangereuse et qu’il vaut mieux éviter de s’éloigner. Il est vrai que la présence policière dans le centre est pour le moins très visible.

Après nous être rendu sur la grande plaza del centenario, nous descendons l’énorme avenue centrale bordée de building et animée par le klaxon des taxis jaunes, nous sommes bien sur le continent américain.

Nous passons les différents blocks jusqu’au croisement de la 1er et la 6eme pour déboucher sur la cathédrale et surtout le petit parc où plusieurs dizaines d’iguanes cohabitent gentiment avec les pigeons et font le bonheur des passant.

Nous empruntons ensuite, et pour un moment, la « malecon », une promenade longue de 2,5 km, fermée et sécurisée à la fois par des portails et une importante présence policière. Malgré un soleil au Zenith, nous avalons ce boulevard notamment grâce à ces petits jardins aménagés le long du rio Guayas.

Nous prolongeons cette visite par le cerro Santa Ana, ancienne favelas perchées sur une butte de 444 marches et où trône un phare au couleur bleu ciel et blanc de la ville. Les rues étroites et très colorées de ce petit quartier nous permet de faire une pause aux artères bétonnées et sans couleur du reste de la ville.  De son sommet, nous profitons du panorama et de la vue sur la grande tour blanche de la ville semblant se tordre sur elle même.

Nous finirons cette journée sur cette promenade des anglais à l’équatorienne afin de profiter de la légère fraîcheur de la soirée.

Après un vol d’une durée d’un peu moins de 2heures, nous atterrissons en plein milieu du Pacifique, sur une terre désertique cernée d’une mer bleu turquoise. Les 26 °C en sortant de l’avion sont très confortables et c’est avec une grande excitation que nous faisons nos premiers pas sur les Galapagos.

Une fois le long transfère entre l’aeroport et la ville principale, puerto ayora, au sud de l’ile, réalisé (bus puis bac puis taxi), nous faisons le tour des hôtels pour en trouver un au meilleur tarif, l’idée étant de repartir des le lendemain sur ISabela.

Nous profitons de notre après midi pour nous rendre au port où les pêcheurs déchargeent les thons pêchés du jour sous le regard patient d’une otarie dans l’espoir de se mettre quelque chose sous la dent et des gros oiseaux noirs aux ailles incurvées et des très grandes envergures prêt à se jeter sur un morceau qui aurait le malheur d’être oublié.

Nous nous rendons ensuite à tortuga bay après une balade de 2,5 km au milieu du « maquis » et où nous croisons le chemin de plusieurs espèces d’oiseaux dont je serai incapable de donner les noms (moineau semblant porter un masque, piaf jaune…)

Nous découvrons ensuite une très grande plage de sable blanc et dont les grains sont d’une finesse inégalés à notre connaissance. Nous longeons cette plage plus adaptée aux surfeurs pour nous rendre sur une autre plage plus petite, coincée entre deux mangroves, et dont nous résisterons pas longtemps à l’envie de piquer une petite tête tant la température de l’eau est plus que appréciable. Nous ne pourrons toutefois pas voir de bébés requins comme on nous l’avait indiqué.

En sortant de l’eau nous allons faire connaissance avec les iguanes marins en train de se faire dorer la pilule sur les rochers de lave noirs.

Si la faune d’Amazonie use de la technique du camouflage pour échapper aux prédateurs, ces iguanes n’ont rien à leur envier tant elles se confondent aux rochers, ce que ne peuvent d’ailleurs pas prétendre les gros crabes rouges flamboyants semblant profiter des vagues pour se rafraichir.

Nous retournons sur la grande plage alors que le soleil commence à ce coucher et à offrir ses plus belles couleurs lorsque deux magnifiques pélicans parade en formation millimètres aux dessus de nos têtes et disparaissent dans les lueurs des derniers rayons du soleil comme pour nous faire contempler leur grâce en ombre chinoise, tout simplement magnifique.

Nous finissons cette belle journée dans les rues animées de puerto ayora mais dont les rues répondent certainement un peu trop aux exigences touristiques et plus particulièrement aux américains, il faudra donc s’éloigner pour trouver plus d’authenticité !

Comme on commence à y prendre goût, on se lève à 6h00 pour pouvoir prendre le seul bateau rapide pour rejoindre l’ile d’isabela.

Après deux heures de navigation assez mouvementées, nous arrivons à bon port accueillis par plusieurs dizaines d’otaries et d’iguanes marins. Il est étonnant de voir comment les otaries vivent en parfaite communion avec les hommes, s’allongeant sur les banc pour dormir où faisant la crêpes sur le sable à côté de touristes où de locaux. D’une manière générale, et nous le constaterons par la suite, cette archipel est tout simplement incroyable en ce que les animaux qu’ils soient de terre, d’eau ou des airs, ne craignent pas les hommes et se laissent approcher avec une facilité déconcertante ! À nous de respecter les consignes émises et de ne pas aller les toucher afin de ne pas biaiser leur comportement.

Revenons sur les otaries, nous nous amusons de l’élégance qu’elles peuvent avoir dans l’eau et au contraire de la démarche bouillonne, semblant être étriqué dans un vêtement trop petit lorsqu’elles sont sur la terre ferme et ne nous ne parlons même pas de leur façon de s’exprimer ressemblant à un râle grossier.

Après avoir fait le tour des hotels, nous posons nos sacs dans un établissement proche de la mer et filons assez rapidement à concha de perla, bassin protège par les coulées de lave, matériel de snorkeling à la main. Bien que l’eau soit froide, nous nous y jetons avec appréhension vite effacée au regard des poissons colorées que nous trouvons. Par la suite, nous admirons un banc de raies noires surgissant de nulle part, quel spectacle ! Non contents de cette rencontre, nous nageons ensuite avec les iguanes marins et surtout les tout petits manchots des galapagos, ne mesurant pas plus de 40 cm, l’un d’entre eux n’hésitant pas à venir me donner des petits coups de bec sur les fesses !

La fraîcheur de l’eau finiras par nous indiquer la sortie après plus de deux heures de baignade.

Le soir, nous allons rejoindre 4 français dont 3 travaillant à l’ambassade, le dernier étant vulcanologue, afin de partager la « cena » dans le petit centre ville de puerto villamil, aux rues sableuses et non aménagées, nous avons bien trouvé ce que nous cherchions. Nous finirons tous les 6 dans un bar au bord de l’océan pour déguster des cocos dans lesquels de petites gouttes de rhum y ont été ajoutees, c’est quand même les vacances !

Ce matin, nous prenons le bateau direction « los tuneles ». Après moins d’une heure de bateau, nous larguons une première fois les amarres sur la lave séchée en prolongement de l’ile formant divers canaux et labyrinthe sur la mer.

Nous quittons le bateau pour nous promener sur cette roche noire et abrasive afin d’aller à la rencontre des fous à pattes bleues, ces derniers étant aisément remarquables par leurs cris ressemblant à un gonfleur manuel pour matelas pneumatique.
Comme j’ai pu le dire dans un précédent post, nous sommes une nouvelle fois agréablement surpris par leur passivité complète face à notre présence. Nous avons donc tout le loisir d’admirer ces oiseaux au grosses pattes palmés bleues ciel et aux grands becs long et fin.

 

Nous faisons ensuite une très courte balade sur ces roches depuis lesquelles nous voyons une otarie faire joyeusement des longueurs à côté de notre bateau.

Nous repartons pour quelques minutes de navigation afin d’aller découvrir les tunnels sous marins. Nous nous jetons donc à l’eau armé de notre matériel de snorkeling (masque, tuba, palme). Nous nous amusons alors passer en apnée sous les ponts de laves sous-marin tout en admirant les poissons de couleurs. Bertrand et moi ayant décidé de s’éloigner légèrement du groupe, nous sommes tombés sur un banc de gros poissons ressemblant à Dory dans le disney Nemo (je trouve pas mieux pour les décrire) ! Nous allons également voir les petits manchots semblant faire le guet depuis le bord des rochers.

Nous reprenons ensuite le bateau pour notre dernière escale qui sera d’ailleurs la plus longue. À peine entrée dans l’eau nous croisons une gigantesque masse s’avérant être, une fois à sa hauteur, une grosse tortue marine. Celle ci ne sera que la première d’une véritable colonie avec lesquelles nous pourrons nager de concert mais certainement pas avec la même grâce. Ces énormes carapaces, ces têtes toutes rondes, ce regard apaisant, ces nageoires puissantes sont autant de caractéristiques qui me nous restera longtemps en mémoire.

Nous poursuivons notre balade par le « dortoir » des requins. En effet, ces mammifères étaient regroupés dans une grottes sous marines et tous immobiles. Je vous laisse imaginer l’effet que nous avons pu ressentir lorsque le guide nous plongeait, un à un devant. ce spectacle et à seulement quelques petits centimètres. Pour ma part, j’ai eu l’envi de me faire très discret imaginant le carnage qu’aurait pu entraîner le réveil d’un de ces prédateurs. Le guide nous amène ensuite sous un grand tunnels, encore une fois sous l’eau, où résidaient une bonne dizaine de requin certain étant cette fois ci en mouvement.

Il s’avère finalement que ces grosses bêtes de 1,5 mètres ne s’intéressaient qu’assez peu à notre présence puisque certains d’entre eux se sont mis à nager à nos alentours, avec une assez grande ignorance, l’un d’entre eux passant même en dessous de moi. Pris certainement par un excès d’adrénaline, je me suis même mis à en poursuivre un sur quelques mètres. Si la tarentule dans nos mains en amazonie avait été un moment incroyable en ce que nous ne nous imaginons pas capables de le faire, ce spectacle avec les requins restera certainement l’un des moments les plus formidables et inoubliables que nous aurons vécus.

Nous finissons cette sortie snorkeling en nageant avec de petites raies marrons et par un détour auprès d’un hippocampe.

Cette excursion fini, nous partons en vélo pour parcourir le parc protégé nous amenant aux murs des larmes et à differents mirador s offrant de jolies ponorama. Sur ce trajet, nous croisons enfin les célèbres tortues terrestres des galapagos – si celles ci avaient déjà une bonne taille, nous savons toutefois qu’il ne s’agit pas des tortues les plus grosses de cette archipel que nous devrions voir dans les prochains jours. Fatigués par cette journée bien remplies et cette longue balade en deux roues sous une grosse chaleur, nous décidons de nous reposer pour cette fin de journée après avoir été rendre visite au flamand rose dans l’étang non loin de notre hôtel.

Le soir, nous retrouvons des forces pour aller boire un verre avec les trois françaises rencontrées hier, le couple français faisant le tour du monde rencontrés ce jour dans le bateau et un israélien.

 

Aujourd’hui, nous partons faire une randonnée sur le volcan sierra négra dont le cratère de 12km en fait le deuxième plus gros au monde. Cette balade sous un soleil de plomb nous amène ensuite sur un de ses flanc sur lequel à eu les coulées de lave. Nous marchons dans un paysage lunaire laissant apparaître à certain endroit en panel de couleur allant du ocre au jaune en passant par le vert. Les textures sont variées allant du petit cristaux noirs à la grande coulées de lave semblant avoir séchées sur l’instant. Nous avons par ailleurs de la chance car le ciel est dégagé et nous avons donc vu sur les cactus et au delà, sur l’île et la mer.

 

Une fois parcouru les 12 km, nous allons nous rafraichir à concha de perla et chausser nos palmés. Nous n’aurons cette fois ci pas vu grand chose si ce n’est une très belle tortue. Nous décidons ensuite de rejoindre la plage en passant par le bord de mer. Nous croisons alors quantité d’iguanes marins sur lesquels nous veillons de ne pas marcher tant ils se confondent avec la roche noire. Notre attention est ensuite attirée par 4 otaries joueuses dont un bébé sautant l’une par dessus l’autre.

Nous finirons cet après midi par une petit baignade dans les vagues se faisant grandes en cette fin de journée.

Dernier jour sur l’île ISabela puisque nous prenons le bateau à 15 heures pour retourner sur Santa cruz.

Nous décidons donc un dernières fois de nous rendre à concha de perla et nous avons bien fait car nous avons enfin réussi à nager avec une otarie, cette dernière n’hésitant pas à foncer sur nous pour dévier sa trajectoire au dernier moment. Nous avons également pu la suivre un petit peu en profondeur afin d’admirer ses grandes qualités de nageuse. Cette petite tête coquine et ses grandes moustaches en font l’un des animaux que l’on a préféré observer.

Quelques instants plus tard c’est au tour d’un petit manchot de faire son show faisant des loopings dans l’eau pour mieux foncer en plein milieu d’un banc de tout petits poissons essayant, tant bien que mal et de façon parfaitement synchroniser, de ne pas finir dans l’assiette de ce prédateur aussi rapide que agile.

Après avoir pu voir plusieurs camarades manchots et une petit raie noir à point blanc dans le bassin, nous finissons cette matinée sur la plage de sable blanc à l’ombre d’un palmier.

Nous prenons, comme prévu, le bateau rapide qui s’est avéré plus mouvementé que pour l’allée. Nous avons toutefois eu la visite de dauphins s’amusant dans le sillage de notre bateau s’approchant même jusqu’à notre niveau pour de magnifique bon hors de l’eau.

Le soir nous allons manger dans un des petits restaurants de rue où les tables sont installées en plein milieu de la chaussée. Nous y retrouvons Laura, une grande voyageuse et François le magicien qui nous épatera avec ses tours de magie. La soirée se poursuivra plus tard et plus arrosée que prévue !

Aujourd’hui, on prend le bus en direction de l’aeroport et on se fait déposer à Santa Rosa. 4km de marche après nous arrivons à la réserve de tortue où nous pouvons les voir évoluer en liberté. Nous sommes invité à respecter, comme avec tout les animaux de l’archipel, une distance minimum de 2 mètres, ce qui pour cette espèce ne semble pas être de trop puisque plusieurs grognements nous ont rapidement fait comprendre de mettre plus de zèle dans le respect de cette règle. Nous nous balladons donc au milieu de ses gros « dinosaures » plusieurs d’entre elles devant s’approcher aisément des 150 ans à en juger par leurs dimensions !

 

Nous allons ensuite nous promener dans un tunnel de lave. Contrairement à ce que nous pensions, ce chemin sous terrain ne nous a pas permis de nous mettre au frais comme aurait pu le faire une grotte classique. Il y faisait étrangement lourd avec une sensation d’oppression malgré la hauteur importante du plafond.

Après avoir fait les 4km à pied dans le sens inverse, nous prenons un taxi collectif pour rentrer.

Fatigués par cette longue marche sous un soleil de plomb, nous nous mettons à chercher un hôtel disposant d’une piscine, avec prix raisonnable (ce qui n’est pas évident, la clientèle sur l’île étant principalement américaine), pour nos 3 derniers jours de vacance. Nous finirons par trouver notre bonheur dans la même rue que notre précédent hôtel. Nous filons donc directement faire trempette sur le toit de l’hôtel !

Le soir nous repassons une fois de plus dans la rue des restaurants installés en pleine chaussée et croisons deux françaises que nous avions rapidement vu à ISabela. Nous nous installons donc avec elles pour une petite bière et finir la soirée.