Blog Equateur2020-04-20T17:23:17+02:00
30 Mai2016

Jour 1

Bien arrivé à Quito, petit mal de tête et dépaysement assuré. Une première impression, comparé au Pérou et à la Bolivie on sent bien qu’on se rapproche de l’Amérique du nord. La capitale est coincé entre les montagnes à 2800m. Ce soir nous sommes dans un quartier très festif mais les 24 heures de veille nous on forcé à préférer le lit. Nous allons donc nous coucher nous serons plus loquace au prochain post.

30 Mai2016

Jour 2

Après un petit déjeuner dans notre charmant hôtel oú se cache plusieurs petites pièces et cours extérieurs, nous avons eu un briefing avec Marco du réseau solidaire « tout equateur » qui, en plus de nous donner les informations de bases sur l’équateur, nous a conseillé sur notre itinéraire pendant nos 3 semaines, une aide très appréciable pour débuter notre séjour. Nous avons également rencontré un français parcourant l’Amérique du sud depuis plusieurs mois ainsi qu’un couple, sebastien et Xxxx, avec qui nous allons nous retrouver en amazonie puisqu’ils ont réservé le même séjours que nous. Nous terminons ce briefing par la rencontre d’un jolie petit colibry.
Nous décidons ensuite de nous rendre dans le quartier colonial de Quito, non sans passer avant par la basilica del Voto national où nous avons pu monter tout en haut de l’édifice en passant par dessus les voutes de l’allée centrale afin d’admirer le panorama sur la ville et sur la Virgen del panecillo – escaliers s’apparentant à des échelles, vertige assuré pour les sensibles.
Nous avons été au mercado central afin de nous d’un llapingachos (sorte de purée de pommes de terre en galette avec du fromage, de la salade, oignon, viande…).
Après avoir empreinté la calle Venezuela, nous arrivons à la place de l’indépendance où se trouve la cathédrale, le palacio del gobierno (du gouvernelent) et le palacio arzobispal. Nous continuons pas les petites rues bordées de maisons coloniales égayant le quartier de par leurs couleurs.

 

Nous serons finalement contraint de nous réfugier dans une église puis dans une jolie cours intérieur pour se protéger de l’orage, occasion pour nous de trouver enfin du té de coca.

 

Maison coloniale
Une fois l’orage passé, nous sommes rentrés à l’hôtel puis bus de nuit de 7h direction lago agrio et l’amazonie
30 Mai2016

Jour 3

Début des aventures d’Angry en Amazonie

2 Juin2016

Jour 3 bis

Après 7 heures de car nous voici en amazonie, plutôt à Lago Agrio car pour retrouver la forêt vierge, il nous faudra encore deux heures de bus. Nous prenons enfin place dans une pirogue avec un groupe de 8 personnes composé de 4 français, 2 allemands et 2 anglo-allemands. Le trajet doit durer deux heures mais nos arrêts fréquents pour découvrir la faune nous permettront d’en profiter plus longtemps – nous avons vu une multitude d’espèce de singe (notamment red monkey, capuchine monkey… dont un véritable show de ces derniers traversant la rivière grâce aux longues branches de certains arbres), paresseux, oiseaux…
Après avoir mangé et pris possession de nos chambres au sein de l’excellent Guacamayo lodge (la notation et commentaires positifs sur Internet sont justifiés) nous repartons en pirogue pour aller nager dans la grande lagune. Sur le chemin nous apercevons quelques petits dauphins roses (qui s’avère en réalité arborer cette couleur que lorsqu’ils jouent et qu’ils chassent) mais sans véritablement pouvoir s’en approcher de très près. L’heure est venue de se jeter dans l’eau marron de la lagune mais non sans appréhension sachant que piranhas, anacondas et autres caïmans grouillent dans les parages ! Notre guide nous explique toutefois que se baigner au centre du lac n’est pas dangereux, les bestioles restants vers le rivage.
Nous admirons ensuite le très beau couché de soleil où l’eau devenue noire reflétant la lumière orangée comme pour mettre en beauté les chauve-souris rasant la surface à la recherche de leur repas.
La nuit est désormais tombée et nous nous rapprochons du rivages et des petits « îlots » d’arbres inondés à l’aide d’une lampe torche pour confondre les caïmans trahis par leurs yeux brillants. Malgré les efforts de notre guide, nous n’en trouverons qu’un bébé et un autre plus grand mais restant de taille modeste. Nous avons toutefois pu découvrir l’ingéniosité de la nature pour se camoufler comme cet oiseau blanc et beige ressemblant à un petit hibou et surtout au parfait prolongement de l’arbre sur lequel il est posé ou encore ce fin mais très long anaconda se confondant la encore à sa branche. Encore un moment impressionnant lorsque notre guide attrape cet anaconda à l’aide de sa pagaie et la faisant passer au dessus de nos têtes – je (lolo) finirais du coup par le caresser du bout du doigt.
Sous un ciel éclatant et brillant comme nous n’avons jamais ou très rarement pu admirer, les arbres et rivages se reflètent dans l’eau sous notre faisceaux lumineux, tel l’oeil de Sauron, donnant l’impression de découvrir des monstres marins au fur et à mesure de notre avancée. On peut d’ailleurs saluer le talent du pilote réussissant à se repérer dans la pénombre et ne manquant, heureusement pour nous, le moindre virage.
Nous faisait la rencontre de notre premier « monstre » arraignée lors du repas, celle ci ayant décidé de nous observer depuis la charpente.
Nous allons ensuite nous coucher, épuiser par cette riche journée, et nous nous endormons avec les cris intarissables et pour la plupart non identifies, de la faune amazonienne.
2 Juin2016

Jour 4

Deuxième jour en Amazonie et une excellente nuit de 9h. C’est donc les batteries pleines que nous filons faire une petite randonnée dans la forêt vierge. Le ciel est voilé et la chaleur moins lourde que la veille ce qui nous permet d’évoluer sans trop de difficulté.
Nous commençons par des explications sur la flore qui nous entoure notamment celle ayant des vertus médicinales. Elvis, notre guide, nous donne ensuite une écorce d’arbre à manger qui est selon lui le cookie de l’Amazonie, évidemment on est huit à s’être laissé piéger puisque cet arbre n’avait aucun goût particulier voire même plutôt désagréable.
Nous poursuivons par une série d’expériences avec les Fourmies:
– celle à tête blanche, très agressive qui plante ses crocs dans le doigt de elvis
– celles qui envahissent notre main à peine posé sur l’arbre et qui devient très vite désagréable (très fort picotement). Pour s’en débarrasser il suffit de se frotter les mains pour les tuer liberant un parfum étrange ressemblant à celui d’un insecticide
– celles, toutes petites, qui se cachent dans de petits bouts de bois et qui peuvent être mangé sans crainte, goût salé et petit sensation désagréable du fait qu’elles soient encores vivantes !
Nous continuons notre chemin lorsque elvis, toujours l’oeil alerte, repère le nid d’une tarentule qui parviendra rapidement à déloger. Stéphanie ayant acceptée de la prendre dans ses cheveux, je me décide très humblement mais couragement de la toucher du bout du doigt avant que, emporté par la folie et l’entrain de notre groupe, nous décidons, Bertrand comme moi de la prendre dans nos mains. C’est fait, notre aventure amazonienne nous aura définitivement changé, nous marquant profondément à vie. Bon arrêtons de nous emballer, on verra notre réaction face à une arraignée made in France pour savoir si notre phobie est à peu près soignée.
Fiers d’avoir surpassés nos peurs, nous continuons cette agréable promenade au cours de laquelle nous ferrons la connaissance de plusieurs minuscules grenouilles dont certaines toxiques, imiterons Tarzan suspendu aux lianes et nous enfoncerons jusqu’aux genoux dans la terre boueuse.
Nous finissons cette matinée par un bain au milieu d’une autre lagune.
L’après midi, nous allons pêcher le piranha aux dents impressionnantes et particulièrement bien alignées. Nous rencontrons cette fois ci plusieurs serpents sur le rivage (anaconda et boa constrictor) et une multitude d’espèces d’oiseaux tous plus colorer les uns que les autres mais dont je ne pourrais malheureusement pas citer si ce n’est le Guacamayo et le Ara pour celui qui est des plus connus.
Nous finissons cette journée par une nouvelle balade en forêt mais de nuit durant laquelle nous avons pu admirer une fois de plus d’énormes arraignées, un cricket géant si ce n’est mutant et plus généralement des IGNI (Insectes Géants Non identifiés). Une ambiance étrange avec une multitude de cris de toutes sortes et une envie de s’engager dans les troupes de starship troopers 🙂
Pour finir, c’est au moment de se préparer pour aller se coucher qu’un caïmans de 2 mètres se décident à nous rendre visite sur le camps. Les yeux brillants et se déplaçant au ras de l’eau, monsieur le reptile aura la délicatesse d’accepter de prendre la pause avant de s’en aller.
3 Juin2016

Jour 5

Apres un bel orage tropical pendant la nuit, nous entamons une nouvelle matinée en Amazonie sous un beau soleil, une chaude et humide journée s’annonce.
Nous filons directement dans une communauté d’Amazonie pour rencontrer le chaman qui nous expliquera comment il a étudié et en quoi consiste son rôle puis nous fera des démonstrations de rituel pour soigner les maladies. S’organisera ensuite un concours de sarbacane geante, servant initialement à la chasse des singes et autres animaux.
Nous allons ensuite cuisiner au sein de la communauté en allant tout d’abord couper du manioc puis en suivant toutes les étapes de sa transformation pour finalement en faire une crêpe.
Sur le chemin du retour nous croisons un paresseux mais en activité cette fois ci puis le dauphin rose mais également un dauphin « normal ».
Nous quittons ensuite notre pirogue pour une toute petite marche pour aller voir le plus grand arbre de la forêt qui ressemble magnifiquement aux arbres d’avatar !
Le soir nous retournons profiter une dernière fois du couché de soleil sur la « laguna grande » pendant que Bertrand démarre son drone depuis la pirogue, la pression est grand car en car d’erreur, flop !

Nous allons ensuite un dernière fois à la chasse au caïman et nous ne rentrerons pas bredouille cette fois si puisque nous débusquons de grands yeux oranges au ras de l’eau et à l’abri de la végétation. Nous nous rapprochons donc de lui et sa tranquillité fut rompu par les cris et agitation d’Elvis (notre guide devant savoir parler plusieurs langues animales) ce qui nous permettra de pouvoir le contempler à quelques centimètres de notre pirogue. Si celui de notre « proie » l’est naturellement, notre sang avait toutes les raisons de se glacer face aux yeux profonds de notre reptile.

 

4 Juin2016

Jour 6

Nous prenons de la hauteur en ce dernier jour d’Amazonie puisque nous nous levons à l’aube pour observer les oiseaux depuis la tour de notre camp. Au programme, yelow Macao, Woody wood pecker, toucan et autres oiseaux plus ou moins colorés et plus ou moins élégant dont je n’ai pu retenir le nom.
Perché dans un arbre, nous finissons par remarquer la présence d’un paresseux non loin de nous. À l’aide du drone, Bertrand réussiras à se rapprocher de lui et d’interrompre son sommeil, notre cher ami détournant quelques secondes le regard vers ce qu’il aurait pu considérer comme une mouche geante avant de retourner « rapidement » dans sa letargie routinière.
Nous quittons définitivement notre camp le matin. Si nous avons eu beaucoup de chance d’avoir beau temps chaque journée de notre séjour, l’orage grondant principalement la nuit, le trajet du retour se fera en très grande partie sous une pluie fournie rendant nos poncho d’une efficacité assez relative.
Sur le chemin des 7 heures de bus (l’Amazonie se mérite !) nous apprendrons, par le biais de la télé local, les inondations en cours en France et en Allemagne !
5 Juin2016

Jour 7

Nous partons de bonne heure pour aller prendre el téléférico nous amenant à 4050 mètres d’altitude  devant nous permettre d’avoir une vue imprenable sur la ville mais également sur la vallée et ses volcans. Les nuages en ayant décidés autrement, nous nous lançons de l’ascension de mont Rucu Pichincha culminant à 4 698 mètres. Après deux heures de marche nous nous rendons à l’évidence que le ciel est contre nous, les nuages s’épaississant d’avantages et le mercure descendant  au fur et à mesure de notre ascension. Nous décidons donc à regret et malgré les encouragements d’un alpinisre équatorien ayant décidé de nous accompagner, de faire demi tour vers 4 300 mètres pour regagner la ville. Si nous n’avons pas pu jouir du panorama promis nous finirons la journée avec le mal des montagnes et de violents maux de tête jusqu’au coucher.
Une fois de retour à une altitude plus correcte, nous engageons une sorte de chasse au trésor pour acheter un appareil photo, celui de Bertrand ayant rendu l’âme en Amazonie. Nous passons alors de centres commerciaux et boutiques à d’autres en suivant les conseils avisés et bienveillants de nos différents interlocuteurs. Nous ne parviendrons toutefois pas à obtenir notre graal, les exigences technologiques de Bertrand en matière de vidéo n’étant à l’évidence pas compatible aux standards commerciaux de notre pays hôte. Cela nous auras toutefois permis de visiter la ville de façon insolite et finalement intéressante.
Nous finissons cette journée par un petit restaurant aux spécialités locales.
6 Juin2016

Jours 8

Après une bonne nuit réparatrice, nous quittons le centre de Quito via les transports publics pour rejoindre le très grand terminal de bus situé à 15 km, direction le parque du cotopaxi et son volcan éponyme. Pour ce faire, nous devrons nous faire déposer par le car entre le kilomètre 319 et 320 de la panaméricaine. Au bord de l’autoroute, nous trouvons un guide, comme il est d’usage, avec qui nous passerons 4 heures. Nous commençons par le petit centre d’interprétation et passons par les stigmates de la dernière coulée de lave. En effet, la dernière éruption date d’aout 2015 et le parc est de nouveau, mais partiellement,. réouvert depuis décembre 2015.
Nous arrivons enfin devant le volcan et comme nous le redoutions, ce dernière reste caché derrière les nuages, nous laissant admirer son sommet pendant seulement quelques petites secondes. Nous allons ensuite faire le tour de la lagune entre petites averses et rayons de soleil.
Sur le chemin du retour, le pick up de notre guide tombe en panne à un petit peu plus d’un kilomètre de la panaméricaine et nous finirons le chemin tracté par un gros camion benne. Le guide essaie ensuite de nous aider à arrêter un bus devant nous amener à Latacunga mais finira par nous laisser seuls en nous donnant des conseils pour y parvenir. Seuls au bord de l’autoroute, la pluie tombant de nouveau et aucun bus ne marquant l’arrêt, je décide de faire du stop, ce qui s’avérera payant puisque nous serons pris dans les 5 minutes par un couple très sympathique d’équatorien, le monsieur travaillant au ministère du tourisme.
À Latacunga, nous commençons par la visite d’un centre commercial, Bertrand s’étant fait voler des accessoires vidéos lorsque nous étions dans le bus, en espérant qu’il s’agira de notre dernière visite dans une grande surface.
Arrivée au centre de la ville, les nuages que nous avions semés réapparaissent pour mieux nous souhaiter la bienvenue dans cette étape. Nous trouvons facilement une très charmante auberge non loin du petit centre historique.
Refroidie par la météo des deux derniers jours, nous consultons Internet qui nous promet de la pluie et des nuages pour les 8 prochains jours, embêtant pour pouvoir entamer nos trecks en pleine nature et sous la tente ! Face à cette morosité, nous commençons à envisager un plan B, C voire D dont celui d’échanger nos billets pour se rendre plus tôt aux îles Galapagos mais avec une contrainte financière à assumer ! Bref, la suite au prochain épisode.
Nous finissons toutefois la journée avec un apéro sur le toit de notre gite afin de profiter de la vue sur la ville, la pluie ayant décidé de nous offrir une accalmie pour la soirée.
7 Juin2016

Jour 9

C’est avec une très grande surprise que nous nous réveillons avec un grand soleil et que nous prenons donc « el desayuno » dans la cours de notre hostal. Nous en profitons pour aller admirer la ville et les montagnes entourant Latacunga depuis le toit terrasse. Nous allons ensuite sur les hauteurs de la ville pour profiter d’un beau panorama avant de rejoindre « el terminal de busses » direction Sigchos (2 900 mètres) pour débuter la boucle du quilotoa, espérant que le soleil sera des nôtres pendant ces 3 jours. Durant nos deux heures de bus pour faire environ 60 km (les arrêts de bus se faisant n’importe où au gré besoin des locaux) nous contemplons un paysage mi-campagne mi-montagne ainsi que de grandes vallées vertes et des canyons.
Dès le premier pas en dehors du bus, la pluie à décidé de nous accompagner pour nos 14 km de marche. Nous ferons cette balade avec un couple de californien, prénommé… Brendon et Britney, on vous assure que ce n’est pas une blague !
La pluie se transformant en orage, nos compagnons américains décident d’arrêter un petit pick up pour finir la seconde moitié de notre randonnée (et non la plus simple puisqu’il s’agissait de remonter les 7km que nous venions de redescendre afin de changer de versant).
Arrivée à Insilivi (3 000 mètres), nous cherchons un toit pour dormir et optons pour le taita christobal hostal où nous sommes accueillis par une très charmante dame. À peine après avoir pris possession des lieux, le soleil réapparu ce qui ne sera toutefois pas suffisant pour faire sécher toutes nos affaires. Notre hôte aura alors la délicate attention d’allumer le poêle alors même que nous sommes seuls dans l’hôtel.
Nous allons ensuite faire la connaissance du lama dans le jardin puis profiter du sublime panorama qui s’offre nous. Nous finirons la journée par « la cena » (le dîner) maison, décidément très bien accueillis à cette adresse. 

Demain, debout de bonne heure puisqu’il semblerait, comme cela nous l’a d’ailleurs été confirmé par plusieurs personnes, qu’il est d’usage dans cette région d’avoir beau temps le matin et beaucoup moins l’après midi.
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