Allant à l’encontre de l’avis du centre d’information, nous décidons ce matin, si ce n’est monter jusqu’au mont tangariro, de faire une partie de la randonnée jusqu’au lac malgres le temps brumeux et l’absence de visibilité.

Nous entamons donc la randonnée qui commence, comme très souvent, par une promenade avec une grande ascension dans la forêt dense et presque tropicale et avec cette fois ci une très jolie rivière dans les bois. Nous arrivons ensuite sur les paysages plus pelé dont nous avons l’habitude, mais plus nos montons, plus le temps se dégrade… Nous sommes en réalité dans les nuages avec des vents froids de plus en plus fort. Si l’odeur peu agréable du souffre synonyme de l’approche du volcan nous encourage à persévérer dans l’atteinte de notre but, les tetes peu rejouits des randonneurs ayant passe la nuit en haut que nous croisons dans leur descente et l’humidité de plus en plus importante, nous font douter de la réussite de notre dessein. Finalement, après 8 km de marche et 900 mètres d’ascension nous déclarons forfait, la visibilité devenant nul et l’humidité transperçant petit à petit nos vêtements!

Au retour au parking, nous croisons des bretons qui sont partis plus tôt que nous, qui ont été plus loin que nous mais qui n’ont rien vu de plus que nous… Bref, le centre d’information avait raison, il ne fallait pas faire cette randonnée aujourd’hui.

Dans l’après midi, nous reprenons la route pour le nord et arrivons dans la région de Waikato. Malgré le temps toujours aussi maussade, nous sommes surpris par le paysage que nous découvrons, peut être l’un de mes préfèré (Lolo) depuis que nous sommes en Nouvelle-Zélande.

Nous nous fofillons sur une route sinueuse entre une multitude de bosses, de petites et grosses collines, de mini vallée, voire de mini vallée dans la vallée. Le décors est complètement vert, nous sommes à la campagne mais également en montagne et à la foret en même temps ! Les moutons se comptent par centaines, par milliers comme autant de petites tâches blanches parsemant les buttes vertes qui nous entourent. Nous nous trouvons dans une ferme à ciel ouvert dont les pâturages seraient composés de montagnes delicatement arrondies et donc le mauvais temps n’arriverait pas à gâcher sa beauté ! 

Nous passerons la nuit dans un camps originalement décoré (tableaux peints par les visiteurs, camions transformés en chambres, cuisines et salons bloqués dans les années 70…)