Comme on commence à y prendre goût, on se lève à 6h00 pour pouvoir prendre le seul bateau rapide pour rejoindre l’ile d’isabela.
Après deux heures de navigation assez mouvementées, nous arrivons à bon port accueillis par plusieurs dizaines d’otaries et d’iguanes marins. Il est étonnant de voir comment les otaries vivent en parfaite communion avec les hommes, s’allongeant sur les banc pour dormir où faisant la crêpes sur le sable à côté de touristes où de locaux. D’une manière générale, et nous le constaterons par la suite, cette archipel est tout simplement incroyable en ce que les animaux qu’ils soient de terre, d’eau ou des airs, ne craignent pas les hommes et se laissent approcher avec une facilité déconcertante ! À nous de respecter les consignes émises et de ne pas aller les toucher afin de ne pas biaiser leur comportement.
Revenons sur les otaries, nous nous amusons de l’élégance qu’elles peuvent avoir dans l’eau et au contraire de la démarche bouillonne, semblant être étriqué dans un vêtement trop petit lorsqu’elles sont sur la terre ferme et ne nous ne parlons même pas de leur façon de s’exprimer ressemblant à un râle grossier.
Après avoir fait le tour des hotels, nous posons nos sacs dans un établissement proche de la mer et filons assez rapidement à concha de perla, bassin protège par les coulées de lave, matériel de snorkeling à la main. Bien que l’eau soit froide, nous nous y jetons avec appréhension vite effacée au regard des poissons colorées que nous trouvons. Par la suite, nous admirons un banc de raies noires surgissant de nulle part, quel spectacle ! Non contents de cette rencontre, nous nageons ensuite avec les iguanes marins et surtout les tout petits manchots des galapagos, ne mesurant pas plus de 40 cm, l’un d’entre eux n’hésitant pas à venir me donner des petits coups de bec sur les fesses !
La fraîcheur de l’eau finiras par nous indiquer la sortie après plus de deux heures de baignade.
Le soir, nous allons rejoindre 4 français dont 3 travaillant à l’ambassade, le dernier étant vulcanologue, afin de partager la « cena » dans le petit centre ville de puerto villamil, aux rues sableuses et non aménagées, nous avons bien trouvé ce que nous cherchions. Nous finirons tous les 6 dans un bar au bord de l’océan pour déguster des cocos dans lesquels de petites gouttes de rhum y ont été ajoutees, c’est quand même les vacances !