Levé à 6h30, déjeuner copieux à 7h et nous voici sur le départ pour Chugchilan (3 200 mètres) sous un ciel couvert mais sans pluie. Nous allons randonner pendant 14 km en commençant par un dénivelé descendant de 400 mètres puis une ascension de 650 mètres. Au cours de notre périple, nous avons admirés des cultures accrochés aux flans des montagnes, des petits et grands canyons, de grandes falaises blanches, de très nombreuses petites fermes isolés avec autant d’animaux sur notre chemin, une belle rivière nichée dans la vallée et plus généralement une riche verdure n’étant pas sans rappeler la Normandie, le paysage accidenté en plus.
Au cours de ce parcours, nous avons croisé un paysan montant le chemin pentu et escarpé sur le dos de son âne, traversé la rivière en jouant les équilibristes sur un tronc d’arbre en guise de pont et vu une école perdue au milieu de nul part donnant de la vie à toutes ces maisons esseulées. Ah oui, j’allais oublié, nous avons fait une grande partie de ce chemin avec un de nos meilleurs amis à 4 pattes, celui ci ne s’en servant que de 3, ce qui ne l’a pas empêché de suivre notre rythme bien au contraire.
Arrivée à destination comme prévu à 13h, nous posons nos sacs à dos dans un hôtel « el vaquero » où nous pouvons une fois de plus jouir d’un magnifique panorama.
Après s’être reposés deux heures, nous repartons gambader dans les prairies fleuries et vallonnées des alentours, visiblement pas assez rassasiés de l’effort de la matinée, afin de prendre encore plus de hauteur et admirer les différents couleurs des montagnes mises en valeurs par un beau soleil nous rappelant son existence.