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21 Sep2018

Saint Lucia / isimangaliso park

Nous entrons dans un parc en zone humide c’est a dire que le parc est constitué à la fois de l’océan mais également des lacs, marais et marécages.

Nous sommes obligé de faire cette visite en voiture en raison de la présence d’hippo, de croco et il paraît de lions et de Guérards. Nous n’avons rien vu de tout ça si ce n’est nos fidèles antilopes et autres buffles.

Peu importe, nous profitons de paysages biens plus verts que ce que nous avions vu jusqu’à présent et profitons des quelques points de vue au sein du parc.

Nous arrivons ensuite à l’extrémité du parc pour descendre plus longuement de la voiture à Cap Vidal. Nous marchons alors sur cette grande plage sauvage et barbotons dans l’océan indien.

L’activité des crabes sur la plages, se cachant à chaque arrivée de vague ou du passage d’un oiseau, compensent notre farniente.

Après un dîner au resto, nous traquons les hippo dans les rues sombres de la ville mais toujours rien. A notre retour, notre hôte nous indique qu’il faut plutôt attendre 20h/21h, nous verrons donc demain !

22 Sep2018

Sur les eaux à saint Lucia

Il paraît que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, cela doit être également le cas pour les voyageurs souhaitant voir plein de belles choses. Nous quittons notre chambre dès l’aube pour rejoindre directement la plage où nous attend un bateau. Une fois installé et aggripé, deux tracteurs, à l’aide d’une grosse barre métallique, poussent énergiquement le bateau échoué sur la plage afin que nous puissions gagner les eaux. Les grosses vagues matinales nous réservent ensuite un accueil dynamique sous le regard des dauphins.

Quelques petites minutes à peine que nous naviguons sur l’océan indien que de grosses baleines sortent, ça et là de chaque côté du bateau, des nageoires, des évents avec le panache de vapeur à chaque respiration, de leurs queues si singulières.

Nous prenons un peu plus le large et tombant sur des baleines sautant hors de l’eau et retombant lourdement sur la surface de la mer, le spectacle est grandiose.

Le bateau s’approche très près des baleines pour mieux mesurer encore la taille de ces mammifères.

Le retour consiste à foncer droit sur le rivage, sans freiner afin de s’échouer un nouvelle fois sur la plage !

En fin de matinée, nous reprenons un autre bateau mais cette fois si direction l’estuaire du lac de sainte Lucia. Nous découvrons alors de très gros crocodiles n’invitant aucunement de mettre ne serait-ce qu’un seul orteil dans l’eau.

De beaux oiseaux jaunes entrent dans leurs nids sphériques suspendu au dessus de l’eau sur la pointe des roseaux.

Nous approchons également plusieurs d’hipportant tr’hippeaux d’hippopotamus hippostouflant protégeant leurs bébés. Le grognement de ces grosses bêtes accompagnent leur bâillement interminable nous permettant d’admirer longuement les énormes dents dont ils sont pourvus.

Des varants, des singes et des crocodiles sont sur la berges.

Petite sieste pour Bertrand et direction le crocodile center pour moi. Rien de bien exceptionnel mais la possibilité de faire un selfie avec un crocodile en toute sécurité afin de répondre à la demande de ma nièce edeyne, demande bien appuyée par son papa.

Nous finissons la journée par une promenade sur la plage où plusieurs dizaines de pêcheur n’hésitent pas à se mouiller pour attraper des proies de taille plus que raisonnable. Autant de mouettes, si ce n’est d’avantage, sillonnent la plage pour profiter d’éventuels restes en volant à notre hauteur et pratiquant avec merveille le vol stationnaire.

Le soir, nous avons été dans un resto perdu en bord de mer qui servait majoritairement de la viande. Je ne me rappelle plus si je l’ai dit mais la cuisine sud africaine se compose très majoritairement de viande, notamment en bbq et souvent « enduit » d’une sauce caramélisée où accompagné d’une crème aux champignons, poivre… Les végétariens ne trouveraient pas leur bonheur ! Quoi qu’il en soit et s’il est vrai que nous sommes quelques peu contraints de manger plus de viande que d’habitude, celle ci est toujours très tendre à se demander ce qui explique la différence avec ce qu’on mange chez nous…. Nous n’avons pas la réponse !

En rentrant nous nous arrêtons au côté de gens scrutant la cime des arbres, nous faisons alors la connaissance d’un bush baby où autrement dit un galapo. Je ne sais pas si vous verrez quelque chose sur la photo ci-dessous

23 Sep2018

De Saint Lucia au Drakensberg

Nous partons pour un trajet de plus de 5 heures de voiture pour rejoindre les montagnes d’Afrique du Sud au Nord de Durban.

Sur le chemin, nous nous arrêtons, par hasard, à Zinkwazi beach pour profiter une dernière fois de l’océan indien. Nous entrons alors dans un ville dont l’entrée est surveillé par un gardien et auquel il faut montrer patte blanche selon des critères que nous ignorons puisqu’il nous laissera rentrer sans vraiment rien nous demander. La ville est constituée de villa pour la plus part luxueuse et protégée par des clôtures électriques. Nous sommes frappés par le fait que la belle et longue plage n’est fréquenté que par des blancs.

Le cadre est magnifique est nous nous amusons à défier les très grandes vagues se brisant sur la plage.

Cette escapade terminée nous reprenons la route en passant à côté de la très grande ville de Durban où les quartiers plus ou moins huppés sont bien séparés des très grands quartier bidon ville.

Nous arrivons à notre backpaker en fin de journée afin d’être au plus près de notre randonnée du lendemain.

24 Sep2018

Randonnée du sani pass

Nous commençons notre rando par une heure de voiture sur une piste bien cabossée à la limite du praticable à certain moment pour notre voiture. Nous arrivons ensuite au sani pass poste border, c’est à dire la frontière de l’Afrique du Sud avec le petit état du Lesotho. La consigne est claire, seuls les 4×4 peuvent empreinter la route, pourtant seul passage possible entre les deux états pour le côté est du Lesotho.

Nous partons donc pour une randonnée dans un no man’s Land, les 8 km séparant chaques frontières n’appartenant à aucun des deux pays. Après 2h30 de marche dans les nuages, 8km donc et presque 1000 mètres de dénivelé positif nous arrivons à la frontière du Lesotho perché à plus de 2800 mètres d’altitude.

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Sur le chemin, nous nous faisons doubler par une multitude de 4×4 (l’etat de la route justifiant effectivement la consigne) qui transporte autant de touristes… Vraisemblablement nous sommes les seuls à faire cette ascension si ce n’est deux hommes que nous avons croisés en mode ultratrail, au point de se faire encourage régulièrement par les touristes qui nous doubles.

La montée se fait heureusement au frais, dans le brouillard, mais avec une visibilité très réduite.

Une fois sur le plateau, les nuages disparaissent et nous admirons une mer de nuages en contre bas. Le plateau est constitué d’une herbe courte et jaunie où plusieurs petits rondavels constituent un petit village. Les sommets en arrière plan renforce l’impression d’un sentiment de bout du monde.

Avant de redescendre, les nuages disparaissent et nous laissent découvrir de magnifiques montagnes aux bases arrondies mais aux sommets déchiquetés. Les bloques de roche rougies par endroit n’est pas sans rappeler les paysages de grand canyon.

Nous faisons la descendre avec une très belle visibilité nous permettent d’admirer le panorama où les petits nuages semblent danser avec la géographie des lieux.

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6 km de randonnées plus tard et des pieds qui commencent à sérieusement fatiguer, nous reprenons la route pour nous avancer sur notre prochain étape du lendemain. La nuit tombant, nous faisons une halte dans la ville de howick où nous trouvons difficilement un logement. Il faut dire que dès 18h, il ne se passe plus grand chose en Afrique du Sud et nous tombons sur un gentil propriétaire d’une ferme qui accepte de nous préparer à la hâte une chambre pour y passer la nuit.

26 Sep2018

Giants Castle reserve

Nous passons deux jours dans cette réserve au pied des montagnes du Drakensberg, frontière géographique avec le Lesotho. Nous avons fortement hésité à nous y rendre en raison de la durée du trajet et du mauvais état des routes plein de nid de poule mais également de notre impossibilité à réserver un logement dans le seul camp du parc. Bien nous à pris de prendre le risque !

Nous logeons pendant deux nuits dans un super petit chalet sur le flanc de la montagne nous offrant une vue magnifique sur le panorama sans même devoir se lever du lit grâce au grande baies vitrées du lodge.

Lors de nos balades à pied, nous rencontrons de très gros babouin, de la taille de gros chien, assez impressionnant.

Au cours de ces deux jours, nous avons fait deux randonnées, l’une de 15 km avec un petit 500 mètre de dénivelé sur les collines jaunies et arrondies, l’autre de 18 km avec un dénivelé de 750 mètre pour arriver à 2383 mètres nous permettant d’être au plus proche des falaises du Lesotho. Cette deuxième rando, sous un grand soleil nous auras valu de bon coup de soleil sur les bras, jambes et nuques, aïe aïe aïe !

Nous admirons de douces collines arrondies donnant l’impression d’être couvertes d’un doux duvet soupoudré délicatement de vert, de jaune et de marron tranchant littéralement avec des falaises abruptes aiguisées aux teintes grises et marrons devenant ocre voire carrément rouge sous les rayons du soleil qui les surplombent.

Nous nous amusons encore et toujours des chants des oiseaux pour le moins originaux, ici une alarme de voiture, là un réveil matinal ou encore un court circuit électronique !

D’êtranges bébêtes viennent nous rendre visite à notre chalet, une espèce de grosse marmotte avec un museau plus allongée, nous espérons d’ici la fin de notre voyage pouvoir l’identifier clairement.

Lors de nos randos, nous sommes tombés sur de magnifique sauterelles, l’un noire tachetée de jaune, rouge et vert, l’autre aux couleurs de Spiderman, peut êtres un nouveau marvel grasshopperman.

Nous avons particulièrement appréciés ces deux jours dans cette réserve notamment à marcher sur une magnifique crête et contempler un paysage majestueux que nous avons rarement rencontré. C’est de toute beauté !

27 Sep2018

Monts aux sources

Dernière étape de notre voyage, nous remontant inéluctablement vers johan’ pour notre retour en France, et nous nous installons dans un très charmant cottage décoré à l’anglaise avec encore une fois un superbe vue sur les montagnes et la petite vallée où ruisselle une petite riviere.

Nous faisons une petite rando de deux heures pour aller voir la rivière falls, du moins ce qu’il en reste en raison de la sécheresse, suffisamment toutefois pour que Bertrand puis prendre une petite douche fraîche sur les rochers, rafraîchissement bienvenue eu égard à la chaleur de la journée.

Je tiens à vous présenter une des plus belles fleurs que nous avons vu, en forme d’oursin et rouge pétant.

Nous nous approchons ensuite de l’amphithéâtre, barrière de roche abruptes en demi cercle d’où son nom. Sur le passage nous regardons de gros babouin se battre et les bébés s’accrocher sous le ventre de leur mère.

Le paysage est une fois de plus magnifique faisant dire à Bertrand qu’il reviendrait bien en Afrique du Sud pour découvrir plus longuement le Drakensberg.

Au retour au camps, j’essaie la piscine mais comme je m’y attendais, la fraîcheur ne me permettra d’y rester quelques toutes petites minutes.

Bertrand excelle une dernière fois au barbecue où nous mangeons ces fameuses brochettes caramélisées.

Nous allons prendre un dernier verre dans le bar du camps, un bon verre de rouge sud-africain évidemment et plus exatement un pinotage, cépage créé dans notre pays hotte.

28 Sep2018

Dernier jour en Afrique du Sud et retour en france

Après un gros lavage intérieur de la voiture en raison de toute la poussiere rouge accumulée depuis le parc Kruger, nous disons au-revoir à ces paysages et prenons la route pour l’aéroport que nous rejoindrons dans 4 heures.

Sur la route nous nous arrêtons au wimpy, fast food régulièrement rencontrée dans le pays, mais rien d’exceptionnel.

Nous traversons également un gros orage avec la foudre frappant la terre non loin de notre passage et des nuages de poussiere créés par le vent rendant par moment là visibilité très réduite, on se croirait dans le Sahara, en exagérant un peu.

Le terre plein séparant les deux sens de circulation est en feux, réduisant une nouvelle fois la visibilité.

Avant de déposer la voiture nous passons par le car wash qui nous la restituera comme neuve. En Afrique du Sud, nous faisons rien nous même, mettre de l’essence, laver la voiture.

Pour conclure, nous assurons à qui serait intéressé par visiter ce pays, que celui ci est vraiment magnifique que ce soit pour la faune ou la flore.

Nous avons éviter toutes les grosses villes en raison des problèmes de sécurités comme on nous l’avait recommandée et nous ne pourrons donc vous en dire d’avantage sur ce sujet. Nous n’avons, pour notre part, rencontré pas le moindre problème même mineur.

En revanche, les inégalités énormes qui frappent ce pays, notamment en raison du poids de son histoire est évidente et palpable constamment.

Bien que je ne l’ai pas fini, je recommande visiblement le livre autobiographique sur Nelson Mandela, très intéressant.

Reste plus qu’à décoller sous l’orage !

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